L’arthrose, quel enfer !
Non seulement c’est douloureux, mais en plus ce qui est proposé par la médecine allopathique pour soulager les symptômes n’est pas toujours très réjouissant : infiltrations de corticoïdes, antalgiques à forte dose, anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)…
Bref, tout ce qui fait frémir les amoureux de remèdes naturels que nous sommes.
Heureusement, d’autres approches existent et elles sont bien plus en accord avec notre philosophie.
Arthrose ou arthrite ? Ne faites plus l’erreur
On confond souvent arthrose et arthrite.
Ce sont deux choses bien différentes.
Il est important de bien comprendre que l’arthrose n’est pas une maladie à proprement parler inflammatoire. L’inflammation n’est que la résultante de la dégradation des cartilages qui protègent et lubrifient les articulations.
Une fois le cartilage atteint, les articulations « rouillent » et ce sont les frottements auxquels elles sont soumises qui provoquent l’inflammation.
C’est une douleur mécanique.
Les arthrites, elles, ont des causes infectieuses, immunitaires (polyarthrite rhumatoïde) ou métaboliques (goutte).
Dans ce cas, c’est bien l’inflammation qui est la cause du problème (ou ce qui a provoqué l’inflammation).
Plus vous vous y prenez tôt, mieux c’est !
L’arthrose peut apparaître dès la quarantaine. Plusieurs facteurs favorisent son apparition.
Il peut d’abord s’agir d’anomalies anatomiques du genou ou de la hanche qui entraînent des problèmes de posture et la dégradation prématurée du cartilage.
Dans ce cas, il est important de consulter un posturologue.
La posturologie n’est pas une spécialité médicale, elle peut être pratiquée par différents thérapeutes aussi variés que des podologues, des dentistes, des orthophonistes…
Concernant l’arthrose vous pouvez vous en remettre à un kinésithérapeute, un ostéopathe, ou encore un podologue.
En corrigeant les déséquilibres morphologiques on est dans la prévention.
Une jambe un peu plus courte que l’autre peut à long terme provoquer une arthrose de la hanche par exemple.
Plus tôt ces problèmes seront corrigés, plus on pourra éviter de futurs désagréments.
J’ai récemment fait la connaissance d’un posturologue incroyable qui a accepté de préparer un dossier spécial et une série de vidéos sur ce sujet avec les éditions Nouvelle Page. Vous pouvez découvrir ce projet ici.
Les autres facteurs qui peuvent mener à l’arthrose sont :
- le surpoids (les cartilages des genoux sont écrasés et détériorés avec le temps),
- la sédentarité,
- et les traumatismes (sport en excès, accidents).
Hormis dans le cas d’accidents, il est possible d’agir sur tous les autres facteurs. C’est déjà une bonne nouvelle.
Non, vos cartilages ne s’usent pas, ils meurent peu à peu !
Ne vous méprenez pas, je ne vous parlerai pas d’usure du cartilage comme on l’entend trop souvent pour expliquer l’arthrose.
Si les cartilages se détériorent c’est la plupart du temps au contraire parce qu’ils ne sont pas assez sollicités.
En temps normal, le cartilage se régénère en permanence grâce aux cellules qui le fabriquent, les chondrocytes.
Celles-ci baignent dans un liquide visqueux chargé de nutriments, la synovie.
Ce liquide circule bien et nourrit correctement les chondrocytes lorsque vous bougez.
Si vous ne bougez pas assez, la circulation de la synovie stagne et les cellules de votre cartilage meurent faute de nourriture.
Chez les obèses, les cartilages du genou sont écrasés en permanence du fait de leur poids.
La synovie dans les articulations ne circule plus, résultat : le cartilage n’est plus renouvelé et finit par disparaître.
La première résolution à prendre si vous voulez préserver vos cartilages est de faire de l’exercice physique1 !
Vous pouvez choisir les activités suivantes :
- marche rapide ou randonnée ;
- natation ;
- vélo ;
- vélo elliptique ;
- yoga ;
- rameur ;
- cours cardio en salle.
Évitez les sports qui choquent les articulations à répétition comme le football, le rugby, le ski sur bosses, le vélo cross, le footing sur terrain dur etc…
Que faire une fois que le mal est fait ?
« Je m’active depuis toujours et j’ai quand même de l’arthrose ! »
J’entends souvent ce reproche lorsque je dis que l’activité physique est la première mesure de prévention.
Malheureusement, d’autres facteurs entrent en considération : le surpoids, les traumatismes anciens, les problèmes osseux (déformations) ou posturaux, les anomalies du métabolisme comme le diabète, les troubles hormonaux (comme à la ménopause) ou les prédispositions familiales2.
Pour tous ces points, le posturologue dont je vous parlais a aussi des solutions, que vous pouvez consulter ici !
Dans tous les cas, l’activité physique vous sera toujours recommandée, y compris si vous souffrez déjà d’arthrose.
La douleur provient en réalité de l’inflammation qui résulte du frottement des os qui ne sont plus assez protégés par le cartilage.
Deux mesures doivent alors être prises :
1. Entretenir le cartilage qui vous reste
2. Soulager la douleur et les raideurs
Voici comment.
Je bichonne mes cartilages
La glucosamine et la chondroïtine sont les deux compléments les plus efficaces pour entretenir les cartilages.
De nombreuses études ont été faites sur le sujet.
L’une d’elle suggère même que leur association donne de meilleurs résultats3.
Pourquoi ça marche ?
La chondroïtine et la glucosamine freinent la dégradation du cartilage, surtout en cas d’arthrose qui débute.
Ces deux substances sont naturellement présentes dans les articulations.
Elles entrent dans la composition des protéoglycanes, des molécules qui retiennent l’eau et donnent de l’élasticité au cartilage.
Avec l’arthrose, le corps ne peut plus les produire correctement.
Il faut un traitement de fond quotidien pour avoir des résultats.
1 200 mg de chondroïtine et 1 500 mg de glucosamine par jour sont nécessaires.
Je vous recommande des cures de trois mois, avec une pause d’un mois entre les cures.
Les compléments sont souvent à base de carapaces de crustacés, attention donc à un éventuel risque allergique !
Ils sont également déconseillés chez certaines personnes à risque d’effets indésirables (troubles digestifs ou cutanés, douleurs abdominales, hépatites…). Il s’agit notamment de personnes diabétiques ou prédiabétiques, asthmatiques ou traitées par anti-vitamine K.
Je vous recommande aussi le silicium (celui issu de l’ortie notamment) sous forme liquide par voie orale, à raison d’1 cuillère à soupe avant les 3 repas et/ou en gel à appliquer deux fois par jour directement sur l’articulation douloureuse.
Je calme la douleur
Le saule blanc et la reine-des-prés sont assez efficaces en lieu et place des anti-inflammatoires chimiques.
Ils contiennent des composés salicylés (en particulier la salicine).
Dans l’organisme, la salicine est transformée en acide salicylique, substance anti-inflammatoire et analgésique, précurseur de l’acide acétylsalicylique (l’aspirine).
Attention en cas d’allergie à l’aspirine donc !
L’harpagophytum procumbens ou griffe du diable est sans doute LA plante à laquelle il faut penser en premier lieu pour lutter contre les douleurs de l’arthrose.
Elle est originaire d’Afrique et traditionnellement utilisée par les Bushmen dans le Kalahari comme tonique et pour soulager certains maux comme les douleurs articulaires.
Cette plante a montré une activité chondroprotectrice, c’est-à-dire de protection des cellules du cartilage, et des propriétés anti-inflammatoires.
Les résultats des études ont révélé une forte réduction de la douleur et des raideurs découlant de l’arthrose4.
La posologie est de 2 à 4 grammes journaliers et il faut privilégier les gélules d’extrait sec, plus efficaces que la poudre de racine.
Il n’est pas conseillé de faire usage d’harpagophytum en cas d’ulcères gastriques ou duodénaux et en cas de prise d’hypertenseurs.
Un encadrement médical est souhaitable en cas de calculs biliaires (car une stimulation de la vésicule biliaire n’est pas exclue) et de diabète (car une baisse de la glycémie a pu être observée dans des cas isolés).
Le Cassis (Ribes Nigrum) est également une solution pour apaiser les douleurs en raison de son action anti-inflammatoire puissante.
100 gouttes de teinture mère une à deux fois par jour, ou bien 20 gouttes de macérat de bourgeons par jour.
Les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque ou rénale doivent consulter leur médecin avant de prendre des produits de phytothérapie contenant des feuilles ou des baies de cassis.
L’Agence européenne du médicament déconseille l’utilisation thérapeutique des feuilles et des baies de cassis pendant la grossesse et pendant l’allaitement.
Et vous, quelles solutions avez-vous trouvées pour soulager votre arthrose ? Répondez moi en commentaires de cette lettre.
A bientôt,
Laurent des éditions Nouvelle Page
Les solutions données sont bonnes, en particulier l’harpagophytum mais je trouve aussi que la réflexologie notamment faciale est une autre solution pratique non négligeable.
La bossewelia fonctionne très bien et je prends de la berberine depuis peu ainsi que du curcuma depuis longtemps. Je les prends simultanement
En prenant du Néo-Collagen, 8 gélules par jour. Je n’ai plus de douleurs et je me suis redressé.
L harpagophytum très intéressant sur les douleurs j ai fait une cure ampoule 1 mois
Et Je repasse en thé parfois le soir
j’aime bien vos conseils !
Bonjour Laurent des Editions Nouvelle page santé,
Merci beaucoup pour vos courriels remplis de secrets et de méthodes pour se soigner et même prévenir.
C’est un grand cadeau pour le tout un chacun,
Sincèrement,
Claudia
J’avais des poussées d’arthrose régulières dans les genoux, les cervicales et la ryzarthrose à la base des pouces, il y a sept ans, j’ai commencé le qi gong et je continue toujours et je souffre dix fois moins qu’avant
Pour part le plus efficace contre l arthrose c’est la cure thermale que je fais tous les ans depuis 4 ans
Est ce vrai que les produits laitiers sont néfastes à la santé et provique l’arthrose ?
Oui, nous devrions tous éviter de consommer des produits laitiers.