Ma proposition pour un “pass santé”

Chers amis,

Ici le Dr Antoine Demonceaux.

Le Pass sanitaire est devenu un sésame obligatoire pour vivre normalement dans de nombreux pays.

Je vous rappelle qu’il est validé soit par une vaccination complète anti Covid-19, soit par un test PCR, antigénique ou un autotest validé par un professionnel de santé négatif de moins de 72 heures.

Ce qui en fait de facto un outil d’obligation vaccinale.

J’y vois deux problèmes de taille :

• ce pass laisse entendre, à ceux qui sont vaccinés, qu’ils sont « protégés » et « en bonne santé ». Malheureusement, comme nous le verrons, ce pass ne constitue aucunement un gage de santé solide (sans compter les effets secondaires)

• à force de se focaliser sur le coronavirus, on passe sous silence toutes les autres maladies contre lesquelles nous oublions de nous protéger, ou de nous faire dépister.

Il est temps de repenser notre santé de manière globale, au-delà du coronavirus !

Constat numéro 1 : nous avons eu une augmentation des cas de Covid dans les régions touristiques cet été, c’est logique !

Cet été, comme à chaque période de vacances scolaires, nous avons à nouveau été inondés par des rapports alarmistes sur l’explosion du nombre de cas.

C’est vrai, le nombre de personnes testées positives à la Covid-19 a fortement augmenté ces dernières semaines dans les régions les plus touristiques pour tomber à un taux très bas dans celles qui sont désertées l’été.

Le brassage de population sur nos plages, surtout pour les jeunes, a favorisé la mise en place d’une immunité collective naturelle. La tension dans les services de réanimation n’a pas augmenté en proportion pour autant.

En cette période de rentrée, la courbe de cas continue de s’infléchir, faisant reculer la crainte d’une 4ème vague.

Inutile de s’en étonner : c’est logique ! Le virus se développe et circule là où l’affluence est la plus grande.

De plus, les jeunes ne font pas de Covid grave.

Constat numéro 2 : gare aux effets secondaires des vaccins

Même s’ils sont peu déclarés par les médecins et de ce fait considérés comme rares, les effets secondaires des vaccins anti-Covid ne sont pas pour autant inexistants :

• réactivation de maladies auto-immunes,

• dégradation de patients en traitement pour le cancer,

• myocardite et péricardite (inflammation du cœur),

• troubles du rythme cardiaque,

• hypertension,

• aggravation de certains diabètes…

La liste est longue.

Ces complications sont probablement le fait de l’inflammation déclenchée par la réaction immunitaire. Plus le vaccin est efficace, plus l’inflammation peut être importante¹.

C’est la rançon du succès, mais elle est chèrement payée pour certains !

Je ne remets pas en cause le vaccin, qui doit être un choix individuel de santé, mais rien n’est dit à ce jour quant à la prise en charge de ces complications. Elles sont gérées au coup par coup comme de nouvelles maladies émergentes chez la personne vaccinée.

Alors comment éviter ces sur-réactions immunitaires ?

Pour contrer l’emballement immunitaire, il serait par exemple judicieux que ceux qui ont eu la Covid-19 puissent faire une sérologie de manière à déterminer leur taux d’anticorps. Ils pourraient ainsi décider, en toute objectivité, s’il vaut mieux attendre avant d’envisager une vaccination.

Bien que les études soient peu nombreuses, il a été décrété que l’immunité naturelle durait au maximum 6 mois pour tout le monde. Je vois pourtant des patients avec un taux d’immunité très élevé un an après leur épisode viral.

La vaccination ne tient pas compte de votre immunité acquise

Le principal reproche que je fais au pass sanitaire (par le biais de la vaccination pour tous) est qu’il ne tient pas compte de votre immunité acquise vérifiée.

Vous avez fabriqué des anticorps naturellement lors de votre contamination par le SarS-Cov-2. Leur durée est certes limitée dans le temps, mais elle est pour certains très durable.

Or, vacciner un organisme qui se défend déjà bien peut déclencher des anticorps facilitateurs (ce sont ceux qui facilitent la pénétration du virus dans votre organisme). Ils augmentent considérablement le risque d’orage inflammatoire (ou orage cytokinique).

D’autre part, les facteurs de risques individuels (antécédents cardio-vasculaires, troubles de la coagulation…) ne sont pas pris en compte. Aucun médecin vaccinateur n’accepte de signer un certificat de non contre-indication à la vaccination compte tenu des antécédents.

D’ailleurs, ils ne sont même pas demandés.

Pourquoi, dans ce cas, ne pas prévoir des doses adaptées de vaccin en fonction de facteurs de risque individuels ou de réactivation des défenses immunitaires ?

D’aucuns vous diront que l’on verra plus tard « quand on aura les résultats de cette expérimentation phase 3 de masse ». De qui se moque-t-on ?

Avons-nous créé un Covid long post vaccinal ?

Autre problème sérieux qu’a déclenchée la mise en place de la vaccination : l’apparition de symptômes chroniques chez des personnes qui étaient saines avant la vaccination.

Ils prennent la forme d’une toux rebelle, d’une fatigue récurrente ou de douleurs musculaires et articulaires. Ces symptômes semblent persister dans le temps.

Un peu comme un « covid long post vaccinal ».

Que penser d’une campagne vaccinale qui provoque de nouveaux malades… alors même qu’elle est censée protéger la population ?

Et surtout, quelle prise en compte et en charge de ces symptômes ? La réponse est souvent simpliste : cela passera avec le temps !

Le pass sanitaire pas un gage de bonne santé : la preuve par trois

La vaccination semble permettre d’éviter les formes graves, variants inclus, de la Covid-19.

Pourtant, elle ne garantira pas que vous passerez un bon hiver. 

Comme beaucoup de mesures préventives limitées, la communication monomaniaque sur le vaccin contre le coronavirus pourrait nous faire penser qu’il soignera toutes nos infections de l’hiver.

L’arbre cache la forêt.

Par ailleurs, les spécialistes se plaignent déjà de l’augmentation des formes graves de maladies comme le cancer, les AVC ou les maladies cardiovasculaires qui n’ont pas été prises en charge suffisamment tôt.

Les cancérologues ont tiré la sonnette d’alarme.

Mais en ce moment, pour les autorités sanitaires, c’est comme si seul le coronavirus avait le droit de parole.

Enfin, le Pass sanitaire a totalement mis sous silence les possibilités de prise en charge thérapeutique précoces de la Covid-19 qu’elles soient médicamenteuse – comme l’Ivermectine² -, phytothérapiques – comme l’Artemisia – ou complémentaires – avec l’homéopathie.

Les résultats des pays comme l’Inde qui utilisent ces thérapeutiques sont pourtant éloquents³.

Considérer que la vaccination est l’unique solution me semble dommage…et surtout peu réaliste.

Pour un véritable « Pass santé »

La prise en charge globale homéopathique de mes patients m’a permis de constater que ceux qui suivaient un traitement préventif hivernal en tiraient un bénéfice certain. Ils se défendent mieux contre les affections virales.

Associée à un suivi de ce que j’appelle les « règles hygiéno-diététiques », cette prise en charge est efficace.

Je le répète, prenez soin de ce que j’appelle les « trois piliers de votre santé » : une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et une bonne gestion de vos émotions.

Nul doute que ces trois axes vous garantiront un état de santé qui mériterait un véritable « Pass santé ».

Plus de 35 ans de pratique médicale m’ont confirmé que cette vision intégrative de la médecine est la meilleure solution-santé pour traverser les hivers et les années.

Si le Pass sanitaire est considéré par certains comme une atteinte à la liberté individuelle, à quand un Pass santé qui aidera nos concitoyens à se responsabiliser et à acquérir une autonomie de soins tant attendue ?

Prenez soin de vous,

Antoine Demonceaux