Chers amis,
Ici Anne, des éditions Nouvelle Page.
L’eau de Quinton est à mon sens l’une des meilleures solutions naturelles qui soit.
Et j’aimerais vous faire découvrir aujourd’hui de nouvelles manières de vous en servir pour votre santé.
Un sérum qui mérite bien son nom
L’eau de Quinton (ou sérum de Quinton) doit son nom au biologiste René Quinton.
Il était ce qu’on appelle un esprit curieux.
Il se passionne pour la littérature et écrit même des pièces de théâtre et des romans. Il est ouvert, intéressé par tout.
Et un beau jour, dans sa maison familiale de Bourgogne, il a une révélation en trouvant une vipère inerte, engourdie par le froid.
Au commencement, il faisait chaud !
Ce reptile date d’une époque où la Terre était plus chaude, autour de 44 degrés. C’est un animal à sang froid qui a donc besoin de chaleur.
Nous, les mammifères, sommes issues d’une époque plus tardive où la Terre s’était déjà refroidie.
Pourtant, notre organisme a conservé une trace de cette température originelle : nous avons le “sang chaud”.
René Quinton comprend alors qu’il doit exister une température idéale dans laquelle les cellules sont au maximum de leurs capacités. C’est pour cela que nous avons développé cette chaleur interne.
Et s’il existe une température idéale… il doit également exister un milieu chimique idéal des origines dans lequel nos organismes sont au meilleur de leur forme.
Ce milieu … c’est la mer !
Toute la vie est sortie de la mer
Claude Bernard avait déjà montré, au XIXe siècle, que les liquides de l’organisme (ce qu’on appelait à l’époque les “humeurs”) avaient une affinité avec l’eau de mer.
Pour René Quinton, cette affinité est bien plus vaste !
Selon lui « notre milieu organique est en osmose avec le milieu marin : l’eau de mer est en sympathie avec chaque infime partie de notre corps. »
Il va alors utiliser l’eau de mer comme remède interne, se basant sur l’idée que l’eau de mer et le plasma sanguin présentent des similitudes dans leur composition.
Mais pas n’importe quelle eau de mer ! Une eau de mer « dessalée » et isotonique. Là encore, suivant le principe que l’eau des mers des origines était moins salée que celle de notre époque.
Le plasma de Quinton est né !
Il consiste en 2 parties d’eau de mer (pure, puisée au large) pour 3 parties d’eau de source filtrée.
C’est le “liquide vital” par excellence.
“Vous allez au casse-pipe !”
La première expérience que réalise René Quinton avec son plasma est spectaculaire.
Un chien (nommé Sodium !) s’est vidé de son sang : on lui injecte plus de 6 kg d’eau de mer isotonique.
Pendant 24 h, le pauvre chien agonise. Il est complètement “à plat”. Tout le monde tremble, on est sûr que Quinton déraille et que le chien va y passer.
Le lendemain, pourtant, l’animal se redresse et réussit à trotter. Mais il reste en petite forme et fortement anémique.
Les railleries fusent : “ça ne peut pas marcher, vous allez au casse-pipe”
Mais Quinton se contente d’attendre, et d’observer.
Le troisième jour, le chien retrouve l’appétit, il mange 400 g de viande.
Le 4e jour, les composés du sang remontent (plaquettes, globules, …).
Et le 8e jour, enfin, le chien est rétabli et en pleine forme. Il a même une vitalité exceptionnelle.
Ça y est, Quinton a réussi à prouver sa théorie : à partir de plasma de Quinton, le corps est capable de reconstituer du sang.
C’est un bouleversement scientifique !
Premiers succès
Fort de ces succès, en 1904, René Quinton publie son œuvre principale, L’Eau de Mer, milieu organique, où il établit les bases de la Thérapie Marine.
Dans la foulée, il crée les dispensaires marins pour promouvoir sa découverte.
Le premier ouvre à Paris, en 1907, rue de l’Arrivée, dans le quartier Montparnasse.
On y pratique des injections de sérum marin sur des enfants victimes de dénutrition ou des patients souffrants de graves maladies comme le choléra (qui sévit encore) et la tuberculose.
On s’en sert aussi pour traiter des problèmes de peau comme l’eczéma ou le psoriasis.
Voici quelques photos de l’époque : les résultats sont spectaculaires1 2.
Eczéma
Jeune femme atteinte d’entérocolite
100 000 injections de Quinton isotoniques seront ainsi réalisées sur des enfants atteints de choléra.
Les dispensaires commencent à fleurir un peu partout en France, comme à Lyon où 150 000 injections seront réalisées. Mais aussi à Reims, Toulouse, Nancy, Dunkerque, Rennes, en Italie, en Angleterre, en Belgique, en Égypte et même aux Etats-Unis !
C’est un succès colossal !
Paul G. bébé atteint de gastro-entérite
Jeune femme couverte de psoriasis
Les résultats sont impressionnants, mais Quinton est mobilisé pendant la guerre de 14-18 et arrête ses activités.
Elles seront un temps reprises par son disciple de Lyon, le professeur Jaricot, puis tomberont dans l’oubli peu après la mort de Quinton en 1925.
Pourtant, entre-temps, René Quinton aura sauvé des milliers de personnes !
Le sérum de Quinton aujourd’hui
Le procédé d’extraction et de transformation de l’eau de mer, nommé procédé Quinton perdure encore aujourd’hui. Il consiste à pomper l’eau de mer dans des vortex (tourbillons marins) loin des côtes.
L’eau est extraite entre 20 et 30 m de profondeur dans le Golfe de Gascogne et micro-filtrée à froid à 0,22 micron (chaque pore est 5 000 fois inférieur à 1 mm).
Elle est ensuite stérilisée, puis diluée avec de l’eau douce pour obtenir la même concentration en sel et oligoéléments que le plasma sanguin humain.
On utilise l’eau de Quinton en ampoules buvables essentiellement pour la revitalisation et la minéralisation.
Du temps de René Quinton son sérum était utilisé aussi bien en injection intraveineuse ou sous cutanée que par voie orale.
De nos jours seule la voie orale demeure car l’eau de Quinton ne dispose plus de son autorisation de mise sur le marché (AMM) depuis 1993 pour la voie injectable.
Isotonique ou hypertonique ?
Il existe aujourd’hui deux types de sérum de Quinton : l’isotonique et l’hypertonique.
Pour savoir lequel choisir, tout dépend des effets attendus.
L’eau de Quinton isotonique est l’eau originelle, sa teneur en oligoéléments se rapproche fortement de celle du plasma sanguin.
Elle va agir en profondeur sur l’organisme en le nettoyant et en le régénérant.
On la prend généralement sous forme de cure de 15 à 21 jours maximum à raison d’une à six ampoules de 10 ml par jour en dehors des repas.
Commencez toujours de façon progressive : une ampoule par jour, puis deux, etc. jusqu’à six si nécessaire.
Les différents usages recommandés sont :
- Les problèmes de digestion (acidité, lourdeur digestive) (une ampoule avant chaque repas pour ce cas précis) ;
- La déshydratation après un effort ou une diarrhée par exemple ;
- Les carences en minéraux et/ou en oligoéléments ;
- La fatigue mentale ou physique ponctuelle ;
- Un système immunitaire affaibli ;
- Les problèmes cutanés (acné, psoriasis, eczéma etc…). Il est aussi possible, en complément, de l’appliquer directement sur la peau à l’aide d’une compresse ;
- L’accompagnement d’une détox ;
- Le drainage rénal ;
- Les inflammations articulaires ;
- Les sinusites, les rhumes, les allergies (utilisez alors le spray nasal) ;
- Les bains de bouche.
Le Quinton hypertonique, lui, a un taux de minéraux et d’oligoéléments beaucoup plus élevé que notre plasma sanguin. Il contient, à titre indicatif, un taux de sel de 33 g/ litre, comme l’eau de mer pure.
On l’utilise plutôt pour :
- La fatigue chronique mentale ou physique ;
- Une période de convalescence (pensez-y en cas de Covid qui dure) ;
- La déminéralisation (ostéoporose par exemple) ;
- Les allergies récalcitrantes (par voie interne et en spray nasal) ;
- L’activité sportive intense ;
- La préparation physique.
La posologie de l’eau de Quinton hypertonique est d’une à trois ampoules par jour, en dehors des repas sur une période de 21 jours maximum.
Il est possible d’augmenter la prise quotidienne à six ampoules en cas de problématique importante et de renouveler la cure après un mois d’abstinence.
Que penser des bouteilles d’eau de mer distillée ?
Récemment, j’ai noté qu’il était de plus en plus difficile de trouver du sérum de Quinton original dans le commerce ou en pharmacie.
Vous trouverez peut-être plus facilement de l’eau de mer distillée en bouteille.
De nombreuses marques en proposent (Biocéan, Odevie, …), et toutes vous offrent le choix entre une version iso et une version hypertonique.
Le principe est le même que pour le sérum de Quinton :
- l’hypertonique contient environ 33 g de sel par litre d’eau (ou “33 % de sels minéraux”) ;
- la version isotonique est diluée pour se rapprocher du plasma sanguin avec 9 g de sel / litre d’eauv(sur la bouteille, il sera parfois indiqué “0,9 % de NaCl”).
Les recommandations restent les mêmes que pour le sérum de Quinton original. La seule différence étant que l’eau n’est pas puisée à la même “source Quinton” et que la composition globale (en minéraux et oligo-éléments) peut légèrement changer.
Notez que l’eau de Quinton et les eaux de mer (isotonique ou hypertonique) sont déconseillées en cas de maladie rénale et d’hypertension artérielle. Sauf avis médical, elle est également déconseillée aux femmes enceintes et aux nourrissons.
A très vite !
Anne des éditions Nouvelle Page
Merci
Bonjour! Merci pour cet article intéressant. Mon médecin, anthroposophe, m’a déjà ordonné des cure de Quinton pour me revitaliser. Les ampoules de Quinton, isotonique ou hypertonique, je les trouve sans problème, en magasin bio. De même que la vitamine D3, l’argent colloïdal et d’autres choses utiles à ma santé d’ailleurs. Depuis l’emprise des lobbies de la Big Pharma, je ne compte plus sur les pharmaciens pour me soigner.
bonjour,
Je me dois d’apporter une rectification a votre article !
En effet vous dites que le « quinton » en injection n’est pas autorisé …cependant il semble que la législation a changée car mon infirmiere m’a fait des injection percutanées une quinzaine environ a l’aide d’une « pieuvre » avec du quinton isotonique livré en blles de 0,500ml .Il suffit juste de trouver une infirmiere compétante qui connait cette technique et qui accepte de la pratiquer en précisant qu’elle doit rester auprés du patient le temps des infiltrations 30mn environ.
Espérant que mon expérience puisse servir
Cordialement
J. Granger