À l’heure où nos vies trépidantes sont plongées dans un brouillard d’ondes, où nos rapports à l’environnement et à nos semblables sont dégradés, les fleurs du bush australien nous ramènent à la Terre, à ce que nous sommes vraiment.
À l’essentiel, somme toute.
Je les ai découvertes par la lecture d’un ouvrage passionnant : Guérison par les fleurs du bush australien[1].
Il a été écrit par Ian White, cinquième descendant d’une lignée d’herboristes australiens et lui-même naturopathe.
Les Aborigènes d’Australie profitent des bienfaits des fleurs du bush depuis des temps immémoriaux.
Ces merveilles du bout du monde font partie d’une médecine ancestrale, la médecine aborigène.
Celle-ci, estime Ian White, n’a pas terminé de « répondre aux besoins de la société de notre époque »…
Quand la tradition nous remet sur le bon chemin
La médecine aborigène est bien éloignée de notre science moderne. Et pourtant, elle nous remet sur la voie de la sagesse et de l’ancrage en nous reliant à nos rêves, à la terre, aux autres, à nos ancêtres, à des valeurs essentielles.
Si vous êtes en quête d’un alignement corps, terre et esprit, alors cette médecine holistique est faite pour vous.
La civilisation aborigène est sans doute la plus ancienne qui ait vécu sur notre planète.
Depuis cinquante mille ans, la culture de ce peuple fascine.
La relation physique et spirituelle que les Aborigènes entretiennent avec la nature est une source d’inspiration illimitée pour nous qui voyons en elle le remède à tous nos maux.
Avoir un animal ou un végétal totem est, par exemple, une évidence pour chaque enfant à naître.
Les guérisseurs Aborigènes sont passés maîtres dans l’imposition des mains, l’art des fumigations, l’usage des plantes médicinales, des guidances spirituelles.
Les remèdes employés peuvent être différents d’une personne à l’autre, mais ils intègrent toujours la dimension spirituelle de la maladie.
Les plantes jouent bien entendu un rôle essentiel dans cette médecine extraordinaire, et en ce sens, le bush est une source intarissable de bienfaits.
Le bush australien, un véritable jardin médicinal
Le bush australien comprend une variété exceptionnelle de plantes uniques.
Près de 70 % des 5 500 espèces qui s’y sont adaptées sont endémiques, c’est-à-dire propres à ce territoire.
L’Australie est le pays qui possède le plus grand nombre de plantes à fleurs qui s’épanouissent au sein d’un environnement protégé et imprégné de magie tant sur le plan physique et psychologique, que spirituel.
Je cite Ian White : « Les plantes australiennes ont une force et une beauté intérieure réelle. En dehors du fait que l’Australie possède le plus grand nombre de plantes à fleurs, elles sont les plus anciennes du monde. D’un point de vue métaphysique, l’Australie a toujours eu une énergie d’une très ancienne sagesse et actuellement, on sent une énorme vitalité nouvelle dans ce pays et en Nouvelle Zélande. »
Depuis toujours les Aborigènes en cueillent certaines en petites quantités et toujours en remerciant les esprits des ancêtres de leur offrir cette richesse.
Ils les utilisent aussi bien pour se nourrir que pour réaliser des infusions, des cataplasmes ou encore des fumigations.
Parmi les nombreuses plantes fréquemment utilisées, certaines sont sacrées comme le tea tree, l’eucalyptus, l’acacia, la citronnelle, les menthes et les basilics.
Leurs propriétés médicinales sont de plus en plus étudiées par les chercheurs[2].
Je pense en particulier au manuka, dont les abeilles tirent un miel qui possède de nombreuses propriétés thérapeutiques.
Comment, en France, profiter des bienfaits des fleurs du bush australien ?
Ian White, comme je le disais, est issu d’une famille d’herboristes.
Sa grand-mère et son arrière-grand-mère étaient des pionnières dans la recherche et la découverte des propriétés médicinales des plantes australiennes. Il a passé une grande partie de son enfance dans la brousse avec sa grand-mère à accumuler les savoirs.
Ce n’est donc pas un hasard si, une fois adulte, il a fait le choix de se consacrer à la naturopathie et à l’homéopathie.
Soucieux des problématiques contemporaines liées à la santé et au bien-être, il a mené un long travail de recherche sur les propriétés de la flore de sa terre.
Cela l’a conduit à l’élaboration, dans les années 1980-1990, d’une gamme d’élixirs floraux dédiée aux besoins les plus actuels, inspirés des fleurs du Docteur Bach, mais avec la spécificité énergétique propre aux plantes australiennes.
Ses élixirs traitent les problèmes physiques, psychologiques ou comportementaux, mais aussi les problèmes liés à l’intensité de vie, la communication, les relations parents/enfants, la sexualité, les problèmes environnementaux ou la spiritualité.
Une attention toute particulière est appliquée à la récolte des fleurs et à la préparation des élixirs.
Les fleurs sont cueillies dans leur habitat naturel, non pollué. Elles sont ensuite déposées délicatement dans un bol rempli d’eau pure puis exposées un certain temps au soleil (ce procédé de solarisation est le même que pour les fleurs de Bach).
69 élixirs et 17 complexes à votre disposition
Avec cette variété d’élixirs issus du bush australien, vous allez pouvoir trouver une aide précieuse pour dépasser vos émotions négatives, vos blocages, et soulager toute une panoplie de maux.
Ian White estime que ses élixirs permettent tout spécialement de développer l’intuition, l’estime de soi, la spiritualité, ou encore la créativité.
Leur puissance vibratoire va agir en profondeur, sans effets indésirables et de façon tout à fait naturelle.
Les problèmes quels qu’ils soient sont systématiquement traités de façon holistique.
En bon naturopathe, Ian White considère l’individu comme un tout.
Les maladies du corps et celles de l’esprit sont intimement liées.
Ainsi, si le mental souffre, des troubles physiques peuvent apparaître et inversement.
Voilà pourquoi l’élixir BUSH FUCHSIA qui a pour but de soulager la dyslexie, les difficultés d’apprentissage, le bégaiement ou la timidité agit aussi sur la clarté d’esprit, l’intuition et équilibre la communication entre les hémisphères cérébraux droit et gauche.
Tandis que l’élixir STURT DESERT PEA permet de soulager les douleurs et en même temps va jouer sur le lâcher-prise et l’acceptation des souvenirs douloureux.
Les complexes, qui combinent plusieurs fleurs, sont davantage ciblés.
Certains sont destinés à la méditation, d’autres aux problèmes relationnels, ou spécifiquement formulés pour les femmes.
Le complexe ADOL, par exemple, est destiné aux adolescents. Il facilite l’acceptation de soi, la communication, l’aptitude à la sociabilité, l’harmonie des relations sociales.
Il favorise également la maturité et la stabilité émotionnelle ainsi que l’optimisme.
Comment vous procurer vos élixirs ?
Vous pouvez vous procurer les élixirs essentiellement sur internet[3], dans certains magasins bio ou dans certaines herboristeries.
Ils se présentent sous différentes formes : en gouttes, en brume, en spray oral et en crème.
La forme la plus classique reste celle des gouttes à prendre sous la langue, à raison de 7 gouttes le matin au réveil et 7 gouttes le soir au coucher.
Vous pouvez aussi prendre 7 gouttes quand le besoin se fait sentir, au cours de la journée.
Il est conseillé de procéder par cures d’une durée de 15 jours pour traiter les états émotionnels et d’une durée d’un mois pour traiter les problèmes physiques.
Pour certaines fleurs très puissantes, comme le Waratah, 3 ou 4 jours suffisent pour ramener force, courage et mieux-être émotionnel.
C’est d’ailleurs cette rapidité de résultats qui distingue les fleurs du bush australien des fleurs de Bach qui sont plus longues à agir.
Et vous, êtes-vous tentés par ces élixirs surprenants ? Peut-être les avez-vous déjà testés ?
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