J’ai de nombreux amis qui ont maintenant plus ou moins la cinquantaine. Et forcément… les sujets de conversation évoluent avec l’âge. Entre les envies de changement, les petites douleurs du quotidien… Un thème revient souvent, parfois sur le ton de la plaisanterie, parfois avec un brin d’inquiétude : la prostate. J’ai moi-même creusé le sujet, et j’ai découvert une plante dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’alors : l’iresine celosia.
Encore peu connue, cette herbe d’origine maya aurait des effets remarquables sur l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Et pourtant, personne ne la mentionne.
La cinquantaine, l’âge où la prostate commence à se manifester
La prostate se fait plutôt discrète avant la cinquantaine… puis elle commence soudainement à se rappeler à notre bon souvenir.
Et là c’est un peu panique à bord !
La plupart du temps, c’est sous la forme d’une hypertrophie bénigne que les ennuis commencent.
Ce grossissement de la prostate va venir comprimer l’urètre, ce qui pose des problèmes de miction parfois très gênants (besoins impérieux d’uriner, gêne plus ou moins marquée à la miction, faiblesse du jet…).
Les causes précises de ce grossissement ne sont pas vraiment comprises.
On sait cependant que l’âge est le premier facteur de risque. L’hypertrophie bénigne de la prostate touche près de la moitié des hommes de plus de 50 ans, et jusqu’à 90% des hommes de plus de 80 ans !
Au moment de l’andropause (équivalent de la ménopause chez les femmes), des changements hormonaux interviennent (en particulier une quantité plus élevée d’œstrogènes par rapport à la testostérone), ce qui contribue probablement au grossissement de la prostate.
On sait aussi que l’hérédité joue un rôle, tout comme certaines pathologies (obésité, diabète).
Généralement, cette hypertrophie est sans gravité, elle peut néanmoins nécessiter une prise en charge médicale, voire une opération si elle provoque des inconforts trop importants.
D’autres pathologies plus graves peuvent atteindre la prostate, comme une inflammation (prostatite) ou un cancer.
Différents traitements naturels existent pour soulager les troubles de la prostate.
Mais je ne m’étais pas encore penché sur l’efficacité de l’Iresine Celosia, cette plante bien particulière et à l’efficacité redoutable.
Iresine celosia : l’herbe sacrée des Mayas aux vertus étonnantes
Parmi les plantes qui agissent sur le confort de la prostate, on compte l’ortie, le palmier nain, le prunier d’Afrique, l’huile de pépins de courge… Et on oublie souvent l’Iresine celosia (moi le premier, mea culpa). C’est une plante originaire d’Amérique centrale (sud du Mexique, Yucatán), berceau de la civilisation Maya.
Les Indiens de ces régions connaissent ses pouvoirs curatifs depuis des siècles. Mais c’est seulement en 1960 qu’Efraín Contreras définit les propriétés thérapeutiques de cette plante. Elle agit principalement sur les états dépressifs ou l’hyperactivité infantile, dans les cas de troubles mictionnels dus à… un accroissement anormal de la prostate.
Comment utiliser l’iresine celosia pour des résultats visibles ?
Hormis les racines, toutes les parties de la plante sont utilisées.
On en tire notamment une huile concentrée en substances actives, comme les sesquiterpènes et les isoflavones tlatlancuayin, qui ont de puissantes propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
Il faut environ 100 kilos d’herbe des Mayas pour obtenir seulement un demi-litre de cette huile concentrée et riche en ces substances naturelles aux propriétés inestimables.
Depuis les travaux d’Efraín Contreras, la science a confirmé les effets de la plante sur les pathologies prostatiques[1] et inflammatoires[2].
La forme la plus pratique pour traiter l’hypertrophie de la prostate est le macérat.
Vous pouvez prendre 30 à 90 gouttes par jour à jeun, dans un verre d’eau.
Six semaines de traitement sont nécessaires pour voir les premiers résultats se manifester.
Vous pouvez vous procurer un macérat de qualité ICI.
Les bons réflexes pour protéger la prostate
Le pouvoir des plantes est un allié fantastique pour soulager bien des maux. Mais la prévention reste la première mesure à mettre en place.
Le stress oxydatif est l’ennemi numéro 1 de la prostate.
Par conséquent, avoir une alimentation riche en antioxydants est la première mesure préventive à prendre.
Pour rappel, on parle de stress oxydatif lorsque l’organisme n’arrive plus à éliminer, pour x raisons, les radicaux libres qui agressent nos cellules.
Pour lutter contre ce phénomène, les vitamines A, C, E, le sélénium, le lycopène et le zinc, entre autres, sont de puissants agents antioxydants qui ont montré un réel bénéfice sur la santé de la prostate.
L’étude SU.VI.MAX, qui s’est poursuivie durant 8 années, a clairement démontré que le risque de cancer de la prostate est largement minoré lorsqu’on a une alimentation qui apporte tous ces micronutriments[3].
Par ailleurs, le lycopène, antioxydant puissant que l’on trouve notamment dans la tomate, a montré dans des recherches son intérêt dans la réduction du risque de cancer de la prostate[4].
Mais comment bénéficier de tous ces antioxydants en quantité ?
La réponse est extrêmement simple : appliquer le régime méditerranéen !
Légumes variés en abondance, huile d’olive, fruits secs, viandes maigres et poissons gras (pour résumer).
Enfin, la pratique régulière d’une activité physique est indispensable. En revanche, il est préconisé d’éviter les sports qui sollicitent trop le plancher pelvien (vélo, équitation), car ils peuvent aggraver les problèmes de prostate.
On hésite parfois à la mentionner (question de tabou sûrement), mais avoir une activité sexuelle régulière joue également un rôle protecteur.
Et pour finir, trois derniers conseils :
- Évitez de vous retenir trop longtemps quand vous avez envie d’uriner
- Luttez contre la constipation
- Prenez le temps de bien vider votre vessie lorsque vous urinez.
Et vous, avez-vous déjà testé des remèdes naturels pour soulager vos problèmes de prostate ? Lesquels ont le mieux fonctionné pour vous ? Dites le moi en commentaires.
Bonjour, juste une précision. Le Yucatán ne fait pas partie de l’Amérique centrale mais de l’Amérique du nord. L’Amérique centrale va depuis la frontière entre le Mexique et le Guatemala – le Belize jusqu’à la frontière entre le Panamá et la Colombie – Je suis mexicain.