Le CBD, plus fort que vous ne croyez

Chers amis,

Je vous ai fait part dans une de mes récentes lettres de ma découverte du CBD.

Et quelle découverte ! C’est elle qui m’a permis de voir enfin le bout du tunnel.

Vous avez été nombreux à partager mon enthousiasme en commentaires, et même à me dire que vous utilisiez déjà le CBD avec de bons résultats.

Bazzoni nous écrit ainsi que le CBD lui a permis de retrouver un bon sommeil.

Annick nous explique qu’elle a, elle aussi, un meilleur sommeil depuis qu’elle prend du CBD, et qu’elle se sent dans l’ensemble moins stressée. Elle note aussi que ses douleurs neuropathiques ont diminué.

Françoise souffre aussi de douleurs neuropathiques et nous confie qu’avec le CBD elle « ne souffre plus » et qu’elle a même « retrouvé la joie de vivre » !

Quel plaisir de lire cela !

J’ai donc voulu en savoir plus et me suis penché sur les nombreux domaines d’action du CBD.

Du sommeil au cancer en passant par les douleurs… cette substance est pleine de promesses !

Avant tout, évitons la confusion

Le cannabis embrume l’esprit lorsqu’il est consommé pour ses propriétés psychotropes.

Elles lui viennent de la présence de THC (ou delta-9-tétrahydrocannabinol), une molécule présente dans la plante et connue depuis longtemps.

Dans la plupart des pays occidentaux, l’usage, la production et la commercialisation du THC sont interdits ou bien strictement réglementés, en raison, justement, de ses effets psychotropes.

En revanche, une autre molécule du cannabis, le CBD (ou cannabidiol), présente plutôt des effets sédatifs et se révèle efficace pour soulager certaines maladies.

Il est possible de le trouver sous forme de complément alimentaire.

Un médicament, le Sativex, a même reçu une autorisation de mise sur le marché en 2014. Il est utilisé, sous contrôle médical, pour traiter les contractures dont souffrent les patients atteints de sclérose en plaques.

Les vendeurs et les acheteurs respectent le cadre de la loi tant que les traces de THC que l’on trouve dans le produit vendu ne dépassent pas 0,2 %.

Pendant longtemps, les propriétés médicinales du cannabis (parfois appelé chanvre indien) ont été très peu étudiées du fait de son interdiction à la vente et à la consommation.

Mais les choses ont changé dans les années 1990¹. Des chercheurs ont mis en évidence un nouveau “système” du corps humain : le système endocannabinoïde.

Cela signifie, pour faire simple, que les molécules contenues dans le cannabis sont capables, telles des petites clefs, d’activer certaines fonctions physiologiques en chaîne.

Un antidépresseur tout doux

L’engouement récent pour les vertus thérapeutiques du CBD a déjà généré beaucoup d’études. Elles semblent montrer des effets très bénéfiques.

Une étude² a notamment montré que le CBD serait efficace en cas d’anxiété, de stress et de dépression avec une large action allant du trouble panique, au trouble d’anxiété sociale, jusqu’aux troubles obsessionnels compulsifs et même le stress post-traumatique !

Cet effet s’explique par le fait que le CBD aurait la capacité d’activer certains récepteurs de la sérotonine (l’hormone du bonheur).

Il agirait donc de façon similaire aux médicaments anxiolytiques, sans leurs effets secondaires indésirables.

De plus, aucune accoutumance n’a été observée.

Lorsqu’on sait à quel point il est difficile de se sevrer des antidépresseurs actuellement prescrits, c’est un atout majeur.

C.B.D. ou “Comment Bien Dormir”

Grâce à ses effets relaxants, le cannabidiol favorise la phase d’endormissement.

Les chiffres des études³ menées sur le sujet sont très prometteurs : le sommeil s’est amélioré pour 66,7 % des patients testés après un mois, tandis que l’anxiété baissait pour 79,2 % d’entre eux.

Des recherches préliminaires sur le cannabis et l’insomnie laissent penser que le CBD pourrait avoir un potentiel thérapeutique pour le traitement de l’insomnie⁴.

Des études complémentaires doivent être menées pour confirmer ces résultats et surtout définir les doses exactes nécessaires pour retrouver un sommeil de qualité, mais c’est un début encourageant.

Là encore, le CBD serait une alternative très profitable aux somnifères et autres psychotropes car il ne présente ni accoutumance (je rappelle ici qu’il suffit de quatre semaines pour devenir accro aux somnifères !), ni effets secondaires.

Mieux que les sudokus et les mots croisés

Plus surprenant, le CBD aurait aussi un impact positif sur les maladies de Parkinson et d’Alzheimer.

Leurs symptômes, très invalidants, sont d’ordre moteur et cognitif (tremblements, perte de mémoire, troubles psychotiques, problèmes de sommeil, de digestion, douleurs, fatigue intense…).

Si le cannabidiol ne guérit pas ces affections, il agit en revanche sur certains des symptômes et permet donc de rétablir un certain confort de vie.

Il modère ainsi les troubles moteurs dans la maladie de Parkinson⁵ mais aussi les troubles psychotiques que l’on retrouve chez de nombreux malades⁶.

Tous les patients ayant reçu une dose orale de 150 mg / jour de CBD pendant 4 semaines, en plus de leur traitement habituel, ont bénéficié d’une amélioration significative et ce, sans effets indésirables.

Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, les scientifiques notent que les personnes atteintes présentent des niveaux élevés de stress oxydatif et d’inflammation.

Ils confirment que le cannabidiol possède des propriétés neuroprotectrices, antioxydantes et anti-inflammatoires utiles pour soulager les symptômes de la maladie⁷.

Le potentiel du CBD en tant que traitement préventif commence également à être étudié. Pour le moment les tests effectués en laboratoire sur des souris sont très encourageants et suggèrent que des études sur l’Homme devraient bientôt voir le jour⁸.

Parmi les affections neurologiques, notons que le cannabidiol a montré sa capacité à réduire les crises d’épilepsies (y compris celles les plus résistantes aux traitements habituels) de 50 % en moyenne⁹.

La dose administrée était de 25 mg / kg / jour, et la durée du traitement s’échelonnait sur 48 semaines.

Un possible accompagnement des traitements du cancer

Cela fait quelque temps que l’on connaît les effets des cannabinoïdes face au cancer.

Ils empêcheraient la prolifération des cellules cancéreuses, favoriseraient leur destruction, et limiteraient la diffusion de métastases¹⁰.

C’est considérable.

Mais jusqu’à présent, il est vrai, c’est surtout le THC, la substance psychoactive du cannabis, qui a fait l’objet de recherches.

Afin de contourner ses effets délétères, les chercheurs se sont progressivement tournés vers le CBD.

Et lui aussi affiche de belles promesses. Il atténuerait en effet les effets secondaires provoqués, notamment, par la chimiothérapie, telles que :

• nausées et vomissements ;
• fatigue ;
• problèmes intestinaux…

Ce sont les cancers du poumon, du côlon et la leucémie qui offrent le plus d’espoir de guérison.

Les auteurs de l’étude¹¹ affirment que « six semaines de traitement oral au CBD (10 mg / kg / jour) s’est avérée active pour inhiber l’invasion des cellules cancéreuses du poumon. ».

Ils émettent l’idée, qu’à l’avenir, il pourrait être utilisé afin de réduire la fréquence des chimiothérapies sans perte d’efficacité du point de vue de la guérison.

Du bon usage du CBD

La seule utilisation que je recommande, pour des raisons légales et d’efficacité en matière de santé, est l’huile de CBD.

C’est cette forme qui permet de contrôler au mieux les niveaux de concentration et la posologie.

Les huiles ont des concentrations de 5 %, 10 %, 20 % ou 30 % de cannabidiol.

La posologie varie en fonction des troubles ou pathologie de chacun.

Il vous faudra sans doute tester plusieurs concentrations avant de trouver celle qui vous convient le mieux.

Cependant, mieux vaut démarrer avec de faibles doses et augmenter progressivement en fonction des besoins.

0,5 mg de CBD / jour / kg de poids constitue le dosage de base.

À titre d’exemple, une personne de 70 kg démarrera avec 35 mg de CBD par jour, soit 3 prises de 12 mg.

Je conclue cette lettre déjà longue par une dernière note optimiste : il semblerait que le CBD soit également intéressant en cas de perte d’appétit, d’asthme, de glaucome, ou de troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

Demain je finirai ma petite série consacrée au CBD en vous parlant de ses bénéfices antidouleurs. En attendant, si vous avez des questions ou un témoignage à apporter vous pouvez le faire dans les commentaires !

À bientôt,

Laurent des éditions Nouvelle Page