Chers amis,
Fréquentes durant l’été, les infections urinaires ont le don de venir gâcher la vie – et les vacances ! – des personnes atteintes.
Brûlures, envie constante d’uriner, sensations de lourdeur dans le bas ventre… Ces symptômes douloureux et gênants mettent dans l’embarras et font redouter chaque passage aux toilettes.
Elles touchent majoritairement les femmes et ont la fâcheuse manie d’être récidivantes, dans 20 à 40 % des cas[1].
Heureusement, il existe des solutions naturelles pour lutter efficacement contre l’infection, et ce, dès les premiers symptômes, et même de prévenir les risques de récidives !
Voici tous mes conseils en la matière, ainsi que des protocoles clairs et simples à mettre en œuvre dans cette nouvelle lettre.
Agissez dès les premiers signes !
L’infection urinaire ou cystite survient lorsque des bactéries du genre Escherichia coli (dans 90% des cas), qui proviennent du tube digestif, colonisent les voies urinaires.
Les symptômes caractéristiques incluent généralement :
- Une douleur semblable à une vive brûlure lors de la miction ;
- Un besoin fréquent et immédiat d’uriner (urgenturie), même en petites quantités ;
- Une sensation de vidange incomplète de la vessie après la miction ;
- Des douleurs pelviennes, avec une possible sensation de gêne ou de lourdeur ;
- Des urines troubles, parfois malodorantes ;
- La présence de sang dans les urines et l’apparition de fièvre dans les cas les plus graves.
Ces symptômes sont variables d’une personne à l’autre, aussi en cas de doute, il est important d’être à l’écoute des signaux que vous envoie votre corps.
Car même si l’infection passe souvent d’elle-même avec une bonne hydratation, il existe des risques de complications graves, tels que la pyélonéphrite (passage de l’infection de la vessie aux reins), qui est une urgence médicale.
Voilà pourquoi vous ne devez jamais négliger l’infection urinaire et surtout agir sans attendre, dès l’apparition des premiers symptômes.
À cet effet, je vous recommande vivement de faire confiance aux huiles essentielles (H.E.) !
En effet, l’aromathérapie propose d’excellentes H.E. antibactériennes, qui agissent à large spectre et sont capables d’endiguer rapidement l’infection, ainsi que des H.E. antalgiques et apaisantes, pour calmer les douleurs.
Protocole d’action immédiate
Voici donc plusieurs options de formules et réflexes à adopter dès que vous sentez les ennuis arriver.
Avant de commencer, je rappelle que l’emploie des H.E. par voie orale est contre-indiqué chez les femmes enceintes et allaitantes, les épileptiques et les enfants de moins de 12 ans.
Dans 1 flacon à pipette en verre ambré d’au moins 10 ml, mélangez :
- 2 ml d’H.E. de sarriette des montagnes (Satureja montana)
- 2 ml d’H.E. de cannelle de Chine écorce (Cinnamomum cassia)
- 2 ml d’H.E. de lavandin super (Lavandula super)
Prenez 3 gouttes de ce mélange dans une cuillère à café d’huile d’olive, 3 fois par jour, et ce, durant 5 à 7 jours.
Pour les plus pressés ou ceux qui n’ont pas l’habitude d’utiliser les huiles essentielles, sachez qu’il existe également des formules similaires prêtes à l’emploi disponibles en pharmacie.
Vous pouvez également vous procurer des oléocapsules à base d’origan en unitaire (Origanum compactum ou Origanum vulgare), à employer à raison de 2 capsules 3 fois par jour, durant 5 jours.
De par sa richesse en phénols, l’origan sous forme d’H.E. est l’un de nos plus puissants anti-infectieux et antibactériens. Il se suffit généralement à lui-même.
Attention cependant à sa potentielle toxicité pour le foie en usage chronique ou à forte dose.
Il est déconseillé si vous souffrez de troubles hépatiques, et le traitement ne devrait jamais excéder 7 jours au maximum. Demandez conseil à votre pharmacien ou à un professionnel qualifié.
En parallèle à la prise d’H.E. par voie orale, vous pouvez également juguler l’infection en vous hydratant en quantité (au moins 1,5 L à 2 L par jour), et en incluant à vos boissons 500 ml de jus de canneberge (pur jus et bio de préférence).
Enfin, pour lutter contre les douleurs pelviennes, n’hésitez pas à employer de l’huile essentielle d’estragon ou de basilic tropical, à raison de 5 gouttes diluées dans 1 cuillère d’huile, en massage sur le bas ventre .
Avec la mise en place de tout ce protocole, il est possible que les symptômes disparaissent en quelques jours, ce qui vous évitera la case antibiotique !
Néanmoins, restez toujours vigilant et prenez un rendez-vous d’urgence chez un médecin en cas d’apparition de fièvre ou si aucune amélioration n’est ressentie après 48 ou 72 h afin d’éviter les complications énumérées plus haut.
Combattre les cystites à répétition
Mais malheureusement, ce n’est pas le tout de se débarrasser d’une infection urinaire, encore faut-il éviter qu’elle ne récidive.
Ainsi, lorsque vous en aurez fini avec un premier épisode, je vous conseille fortement d’utiliser des compléments appropriés en cure pour éviter la rechute.
En premier lieu, vous pouvez miser sur la canneberge (cranberry), dont les études cliniques ont largement démontré l’efficacité dans la prévention des infections urinaires.
Grâce à l’arbutoside qu’elle contient, cette dernière agit en empêchant les bactéries E. coli de se fixer sur les parois de la vessie, un parfait antiadhésif naturel en quelque sorte !
À ce titre, la canneberge est d’ailleurs le premier ingrédient végétal auquel l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) a accordé en 2004 une allégation santé pour les compléments alimentaires[2].
Pour une action efficace, la canneberge peut être consommée sous forme de jus, à raison de 500 ml par jour, ou sous forme de gélules d’extrait standardisé à 36 % de proanthocyanidines, en cure de 21 jours renouvelables.
Pour décupler ses effets, cette dernière peut être associée avec la bruyère et le D-mannose, une plante médicinale et un sucre simple dont l’action est similaire à celui de la canneberge[3].
Pour finir, si vous êtes victime de cystites chroniques, vous avez tout intérêt à refaire votre flore intestinale !
Car contrairement aux idées reçues, l’infection urinaire ne se transmet pas en allant aux toilettes.
Il s’agit d’une auto-contamination par les bactéries présentes dans votre intestin, favorisée par un déséquilibre du microbiote et des pratiques d’hygiène inadaptées.
Dans ce cas, il vous sera très profitable de faire une cure de probiotiques durant 1 à 3 mois et d’intégrer à votre alimentation des produits fermentés riches en prébiotiques (chou, kombucha, kéfir, etc.).
Enfin, bien que le sujet soit délicat, il est indispensable de rappeler que l’anatomie féminine favorise cette auto-contamination par un urètre très court (4 cm contre 20 en moyenne chez l’homme).
Ainsi il est indispensable de s’essuyer plutôt d’avant en arrière après un passage aux toilettes et de penser à uriner après les rapports sexuels, pour empêcher la migration des bactéries de l’anus vers l’urètre.
En espérant que tous ces éclaircissements et recommandations vous aideront à tenir la cystite éloignée durant tout l’été, et bien plus encore.
Vos commentaires sont toujours les bienvenus.
A bientôt,
Laurent des éditions Nouvelle Page
Je suis sujette aux infections urinaires récidivantes mais j’arrive à les traiter avec le D-Mannose et les gélules de canneberge. Je prends 3 fois le D-Mannose par jour et une gélule de canneberge ou cranberry 400mg
par jour pendant 1 semaine et ensuite je me teste avec les bandelettes URITEST et généralement je n’ai plus d’infection.
Bonjour, merci pour cet article, cette posologie peut elle s’appliquer pour les hommes ? Bien cordialement EricVidal
Très intéressant . Merci beaucoup
Bonsoir et merci pour ces infos très importantes !
Si seulement vous pouviez continuer à l’avenir !
Bon courage à vous et à toute l’équipe !
Merci pour ces précieuses informations ,qu’en est-il pour les infections urinaires masculines ? Mon mari a fait 2 épisodes en 2 ans avec fièvre élevée, je lui ai donné des comprimés HE origan pendant 5 jours, mais que faire pour empêcher la récidive ?
Bien amicalement
Bonjour et merci pour votre newsletter. J’ai eu une cystite récidivante pendant 1 an et 1/2 environ, avec des hauts et des bas, que j’ai soignée avec des moyens naturels. Voici ce que j’ai pris ou fait avec succès (je ne me rappelle plus bien la posologie, à voir pour chaque ingrédient, et selon chaque personne) : – de l’ail frais (avec de l’huile) le matin à jeun et dans la journée. – de l’argent colloïdal, du vinaigre de cidre et de la myrrhe des indes; – du bicarbonate de soude. – des applications sur les parties intimes d’un mélange… Lire la suite »