Covid, la piste thérapeutique dont personne ne parle - Nouvelle Page Santé

Covid, la piste thérapeutique dont personne ne parle

Augmentez votre taux d’oxyde nitrique à la maison

Chers amis,

Cela fait une année que dans l’espoir de sortir de la crise du Covid on ne jure que par la vaccination… au point que presque toutes les solutions pour traiter la maladie ont été reléguées aux oubliettes.

Je ne vous parlerai pas aujourd’hui d’hydroxychloroquine ou même d’ivermectine mais d’un traitement découvert par un Prix Nobel dont vous n’avez probablement jamais entendu parler.

Pourtant, les faits sont là.

Le Prix Nobel oublié

En 1998, le Prix Nobel de physiologie ou médecine est attribué à Louis J. Ignarro docteur en pharmacologie pour ses recherches sur l’oxyde nitrique.

L’oxyde nitrique (également appelée monoxyde d’azote) est une molécule produite par la couche interne des vaisseaux sanguins (l’endothélium), ainsi que par le cerveau et les globules blancs.

Il se comporte comme un messager chimique pour nos neurones, en ce sens, il agit un peu comme une hormone.

Pourquoi Ignarro s’est-il intéressé à cette molécule ? Eh bien parce qu’elle est très importante pour le système cardio-vasculaire.

Elle agit dessus de deux manières :

  • Par son action vasodilatatrice sur les vaisseaux sanguins, elle entraîne une diminution de la pression sanguine ainsi qu’une augmentation du flux sanguin vers tous les organes. Un individu qui dispose d’une quantité élevée d’oxyde nitrique aura donc une tension artérielle plus basse et verra ses risques d’accidents cardiaques réduits.
  • Une hausse d’oxyde nitrique dans les poumons permet une meilleure protection contre les virus et les bactéries.

Vous l’avez compris, cette molécule pourrait donc être sérieusement intéressante face au Covid.

Le Prix Nobel travaille d’ailleurs actuellement avec une équipe pour étudier les effets de l’oxyde nitrique sur le Covid-19 dans les poumons1.

S’attaquer directement au virus

Pendant l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère, un autre type de coronavirus) en 2003, l’oxyde nitrique a démontré toute son efficacité2.

Il est d’ailleurs aujourd’hui couramment utilisé pour aider les nouveau-nés et les adultes atteints de maladies respiratoires aiguës3.

Son action thérapeutique repose sur trois propriétés :

  • sa capacité à dilater les bronches ;
  • son pouvoir antibactérien et antiviral ;
  • ses effets anti-inflammatoires.

En 2020, des chercheurs suédois ont constaté son efficacité face au SARS-CoV-2 in vitro4.

« À notre connaissance, l’oxyde nitrique est la seule substance dont l’effet direct sur le SRAS-CoV-2 a été démontré » affirme Åke Lundkvist, l’une des scientifiques qui ont mené l’étude.

Et il ne s’agit pas que de soulager des symptômes, l’oxyde nitrique aurait, selon elle, le pouvoir de s’attaquer au virus lui-même.

La même année, l’équipe de scientifiques de l’Université George Washington présente « le traitement à l’oxyde nitrique comme essentiel dans la lutte mondiale contre le SRAS-CoV-2 »5.

Les auteurs confirment que l’oxyde nitrique s’est révélé prometteur dans des modèles de maladies respiratoires similaires pour moduler l’inflammation.

Tout cela, c’était en 2020, mais depuis, tout est un peu au point mort.

Un effet de la politique vaccinale généralisée ? Sans doute.

L’expérimentation sérieuse la plus récente que j’ai pu trouver remonte au mois d’août 20216.

Des patients atteints de la Covid ont été traités précocement avec de l’oxyde nitrique et les résultats ont été concluants.

L’inhalation d’oxyde nitrique a significativement réduit la nécessité d’une future intubation et de toute autre ventilation artificielle invasive.

Cependant, plus d’études sont nécessaires à ce stade pour évaluer cette procédure sur davantage de malades.

Qu’attendons-nous ?

Le must pour les sportifs

L’oxyde nitrique est déjà bien connu des sportifs :

  • Pour les athlètes d’endurance : l’afflux sanguin transportant l’oxygène est favorisé et il aide ainsi à tenir la distance en ressentant moins la fatigue.
  • Pour tous, il aide à la récupération et prévient les blessures de types inflammatoires comme les tendinites.

5 manières d’augmenter votre taux d’oxyde nitrique

Un traitement à base d’oxyde nitrique n’est pas encore dans les tuyaux, mais rien ne vous empêche de miser déjà sur ses propriétés !

Le Docteur Ignarro, dont je vous ai parlé au début de mon article, donne les clés pour bien « alimenter » son organisme en oxyde nitrique7.

Il recommande de consommer au minimum trois grammes d’arginine, un acide aminé précurseur direct de l’oxyde nitrique, tous les jours.

Vous trouverez de l’arginine dans les aliments riches en protéines, tels que les noix, les poissons, les viandes et les céréales.

Des compléments alimentaires sont également disponibles. L’avantage, c’est qu’ils vous permettent de maîtriser votre consommation quotidienne.

En raison de leur dosage, les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes qui souffrent de problèmes de foie ou de reins doivent éviter de prendre ces compléments. La prise d’arginine est également contre-indiquée chez les personnes qui ont eu un infarctus du myocarde. 

La L-citrulline est également très intéressante. C’est un acide aminé qui augmente les taux de monoxyde d’azote de façon plus efficace que la L-Arginine, car elle circule librement contrairement à l’arginine qui a tendance à être stockée et rapidement dégradée dans le foie.

La L-citrulline peut être consommée sans risque sur de longues périodes via des compléments alimentaires (entre 2 et 10 grammes par jour).

La pastèque est l’aliment qui en contient le plus mais vous en trouverez aussi dans le melon, les courges, l’oignon, l’ail, les oléagineux, les légumineuses.

Vous pouvez également augmenter votre production d’oxyde nitrique en consommant des aliments riches en nitrates (l’oxyde nitrique en est un dérivé). Vous en trouverez en quantité dans les épinards, le chou, le céleri, la salade, le persil, les radis, les navets, les brocolis et surtout la betterave.

La production d’oxyde nitrique augmente lorsque l’on pratique un sport : pratiquez une activité physique régulière.

Pas besoin de se lancer dans le marathon ou la musculation intensive, la marche suffit.

Enfin, en passant par la cavité nasale, l’air se charge en oxyde nitrique car les cellules et les tissus du nez produisent en continu de l’oxyde nitrique. Donc le simple fait de respirer par le nez améliore l’apport d’oxygène dans les poumons, en provoquant une bronchodilatation.

De nombreuses techniques comme le yoga, ou la cohérence cardiaque mettent l’accent sur ce type de respiration. Essayez-les !

L’importance de maintenir son taux d’oxyde nitrique élevé

A partir de 30 ans, le corps produit moins d’oxyde nitrique.

Par ailleurs, l’oxyde nitrique disparaît rapidement après avoir été produit, en particulier en présence des molécules d’oxygène produites par l’organisme. C’est le phénomène dit d’oxydation.

Pour maintenir son niveau, il est donc important d’avoir un apport suffisant en antioxydants.

Pensez aux vitamines C et E, mais aussi à l’acide alpha-lipoïque (qualifié d’antioxydant universel contre les radicaux libres) qui optimise la protection antioxydante des vitamines (300 mg / jour sous forme de complément alimentaire) .

Attention : Les femmes enceintes ou allaitantes doivent s’abstenir de prendre de l’acide alpha-lipoïque. Les personnes diabétiques doivent d’abord consulter leur médecin et ajuster leur traitement si nécessaire. La prise d’acide alpha-lipoïque est déconseillée chez les personnes épileptiques et celles ayant des taux de fer élevés. 

Gageons qu’un traitement verra bientôt le jour, et d’ici là, dites-moi si vous avez pu essayer mes recommandations.

A bientôt,

Laurent des éditions Nouvelle Page

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Sources :

Merci de ne poser aucune question d’ordre médical, auxquelles nous ne serions pas habilités à répondre.

En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que les éditions Nouvelle Page pourront l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.

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Johann
Johann
2 années il y a

J’adore votre travail! Continuez c’est exceptionnel.

ROGUES
ROGUES
2 années il y a

De toutes manières, je doute que l’on puisse voir en France un traitement autre qu’une « vaccination expérimentale ».
Combien de fois avons nous pu entendre notre « cher ministre de la santé » évoquer un simple renforcement de l’immunité pour les plus fragiles d’entre nous ?

Zaouia
Zaouia
2 années il y a

Contenu très intéressant

Brunet Jackie
Brunet Jackie
2 années il y a

Bonjour,
Ma mère (89 ans) a un emphysème qui l’handicape beaucoup. Comment peut-elle améliorer ses problèmes respiratoires? Merci pour votre réponse.

Samad
Samad
2 années il y a

Bonjour , faisant du sport et connaissant l’arginine et la citrulline , je suis d’accord avec article , cependant à la fin de l’article , au sujet de l’AAL,vous mettez en garde les personnes ayant trop de fer … or l’AAL ayant un effet chelateur , il me semble que ce sont les personnes ayant un faible taux de fer qu’il faut mettre en garde . Idem pour ces possibles effets secondaires ( montée d’insuline, provoquant parfois des vertiges nausées appelé le SAI si je m’en souviens… , concernant surtout,certains asiatiques et pourtant , s’en l’être … c’est ce qui… Lire la suite »

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