Quelle panique le 17 avril 2020… lorsque l’ANSES déclare soudain que l’échinacée, la curcumine (et toutes les autres plantes anti-inflammatoires) sont dangereuses pour les malades du coronavirus.
Ah mince ! Donc, les plantes sont efficaces tout de même ?
Il y a de quoi s’y perdre…
Un jour les autorités déclarent : “Les plantes n’ont aucun effet. Nous interdisons donc 99 % des allégations thérapeutiques”.
Derrière, les médecins nous disent : “Vos remèdes naturels ? Oui… bon… prenez-les si ça vous fait plaisir…”
Le lendemain, on apprend que toutes les plantes anti-inflammatoires sont DANGEREUSES :
- l’échinacée ;
- la curcumine ;
- l’harpagophytum ;
- la reine-des-prés ;
- le peuplier ;
- le bouleau ;
- le peuplier ;
- la griffe-du-chat ;
- l’encens ;
- la myrrhe ;
- la réglisse ;
- le polygalas.
Allez hop, tous à l’index !
Chers dirigeants des autorités sanitaires… il faut savoir ce que vous voulez !
Je pense que nous avons tous senti la panique qu’a provoqué cette annonce de l’ANSES.
Les pharmaciens sont devenus livides : eux qui recommandaient volontiers l’échinacée en cas d’infection hivernale… étaient-ils en train donner le coup de grâce à leurs clients ?
Les Français ont commencé à regarder de travers leur gélules, tisanes, et autres plantes anti-infectieuses : “Aïe, aïe, aïe, je suis en train de faire de l’automédication. Si jamais je devais aller consulter mon médecin, il va me taper sur les doigts…”
Aujourd’hui, la confusion reste complète.
Combien de temps va durer l’interdiction ? Indéfiniment j’imagine (comme souvent avec les solutions naturelles).
Vont-ils nous dire un jour : “C’est bon, vous pouvez recommencer à prendre de l’échinacée et de la curcumine” ? Je ne pense pas.
Pour moi l’ANSES a raison de s’inquiéter. Les plantes ont une efficacité réelle. Nous ne pouvons pas gober les gélules d’échinacée comme si c’était des M&M’s.
Alors que fait-on maintenant ?
Ma réponse : on s’informe.
Au lieu de déconseiller les anti-inflammatoires naturels tout court, je pense qu’il est beaucoup plus précieux d’apprendre à les utiliser correctement.
La réaction de l’ANSES montre qu’elle ne croit pas que nous soyons capables d’apprendre. Ce n’est pas mon avis.
C’est plus simple pour l’ANSES de dire “C’est dangereux, n’en prenez pas.” Elle ne prend aucun risque. En attendant, l’humanité ne progresse pas.
J’aime bien le proverbe : “Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour ; si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours.”
Je propose une nouvelle version : ”Si tu donnes un anti-inflammatoire à un patient, il se soignera un jour ; si tu lui apprends à se soigner, il saura se soigner toujours.”
Ça vaut c’que ça vaut. Je ne prétends pas inventer de nouveaux proverbes ici. Mais vous voyez l’idée.
Peut-être pourrions-nous avancer ensemble ?
Je vous convie donc à une plongée dans le monde des anti-inflammatoires. Qui sait : peut-être est-il possible d’apprendre à les manier sans danger ?
Alors qu’est-ce que l’inflammation ?
Pourquoi est-elle parfois bonne, parfois mauvaise ?
Pourquoi parle-t-on d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens ?
Dans quels cas de coronavirus les anti-inflammatoires naturels peuvent-ils être dangereux ?
Y a-t-il d’autres cas où les anti-inflammatoires naturels sont à éviter ?
Ce sujet étant complexe, je le traiterai en plusieurs parties.
Presque toutes les plantes que vous citez, je les ai prises pendant cette periode de coronavirus, principalement l echinacea et harpagophytum auquel j ai ajoute de la citamine D et j ai echappe a cette infection.
Merci pour vos informations