Depuis que l’ANSES déconseille les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) et tous les anti-inflammatoires naturels (échinacée, reine-des-prés, saule, curcuma) en cas de coronavirus… la confusion règne dans les esprits.
Faut-il arrêter les AINS (aspirine, ibuprofène, diclofénac) dans les autres situations ?
Suis-je en train de m’empoisonner en prenant de la curcumine et de la réglisse en prévention ?
Nous allons dissiper le brouillard.
Il faut définir trois cas où les anti-inflammatoires peuvent être utilisés :
- l’inflammation ponctuelle et passagère — infection hivernale, grippe, coronavirus, etc. ;
- l’inflammation chronique déclarée avec gênes et douleurs — polyarthrite rhumatoïde, autres rhumatismes, sclérose en plaques, etc. ;
- La prévention de l’inflammation chronique — vous n’êtes pas encore atteint, mais vous adoptez les gestes qui réduisent le “bruit de fond inflammatoire” (ex : alimentation anti-inflammatoire avec oméga-3 et curcuma[1])
Que faire en cas d’inflammation ponctuelle ?
C’est la préoccupation de l’ANSES. Le coronavirus étant au début une infection ponctuelle.
Le risque des anti-inflammatoires de synthèse (donc ultra-concentrés) c’est de masquer les symptômes — comme la fièvre. Conséquence, vos défenses immunitaires seront “anesthésiées”. Ceci donne l’occasion à une infection comme le coronavirus de gagner du terrain[2]…
C’est ainsi que les hôpitaux récupèrent des cas quasi désespérés de personnes qui étaient en bonne santé par ailleurs.
La recommandation de l’ANSES est donc de bon sens : ne prenez pas d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens si vous ne comprenez pas leur action au-delà de faire baisser la fièvre.
Pour ma santé, je vais un cran plus loin. J’évite les anti-inflammatoires non-stéroïdiens 9 fois sur 10 pour les infections passagères (non-chroniques). Certes, je subis la fièvre, j’ai des courbatures, j’ai besoin de dormir 14 heures par jour, mais c’est passager… le temps que mon système immunitaire fasse son travail. C’est une guerre violente, mais rapide.
Les anti-inflammatoires naturels sont plus respectueux de votre équilibre[3]. Ils vous apportent des doses moins fortes d’anti-inflammatoires.
Je ne vois pas bien l’utilité en début d’infection. La douleur inflammatoire est supportable.
L’ANSES estime que les anti-inflammatoires naturels sont tout de même dangereux en début d’infection. Néanmoins, certains spécialistes disent que le risque est théorique[4]. Certes, ils contiennent des substances anti-inflammatoires, mais en petite quantité… Et aucune étude n’a prouvé qu’ils pouvaient mettre en danger la vie du patient.
Autrement dit, l’ANSES s’en remet au principe de précaution le plus vaste possible.
En revanche, si vous êtes atteint du coronavirus et que votre corps ne semble pas en mesure de vaincre, vous entrez dans l’inflammation dysfonctionnelle qui risque de vous emporter dans une tempête de cytokines, parfois mortelle[5].
Si vous en êtes là, vous devriez avoir été pris en charge dans un hôpital. Les professionnels jugeront eux-mêmes si vous avez besoin d’anti-inflammatoires. À cette étape-ci, si vous souhaitez prendre des anti-inflammatoires naturels, discutez-en avec votre médecin, mais ne les prenez pas en cachette…
Que faire en cas d’inflammation chronique avérée ?
Si vous êtes atteint d’inflammation chronique (arthrite, rhumatismes, sclérose en plaques), vous souffrez le martyre au quotidien. Vous prenez certainement des anti-inflammatoires non-stéroïdiens au quotidien. J’imagine que vous vivez également avec leurs effets indésirables…
Dans votre situation, les anti-inflammatoires naturels sont intéressants pour vous soulager sans graves effets indésirables. Je pense notamment à la curcumine.
L’action des produits naturels ne sera pas aussi radicale que les AINS synthétiques, mais vous n’aurez pas non plus d’effets indésirables aussi sérieux.
Que faire si votre stratégie est de PRÉVENIR l’inflammation chronique ?
C’est une excellente stratégie, et je vous en félicite.
La première chose à faire est d’adopter une alimentation anti-inflammatoire, comme le régime méditerranéen[6] ou régime du Dr Weil[7].
De surcroît, vous pouvez prendre des anti-inflammatoires naturels, comme la curcumine.
Vous n’avez pas à craindre que l’effet anti-inflammatoire de la curcumine soit trop puissant. Les autorités sanitaires européennes ont réduit début 2020 la dose quotidienne maximale de curcumine. Ceci pour écarter tout risque d’anesthésie de votre système immunitaire.
Si vous vous fournissez en curcumine dans un laboratoire fiable (pour ma part, j’ai choisi Cell’innov), ils se seront mis en règle début 2020.
Maintenant, si vous attrapez une infection ponctuelle (comme le coronavirus), et qu’elle ne passe pas, réduisez votre prise d’anti-inflammatoires naturels et contactez votre médecin.
J’espère que ces conseils vous auront servi.
Bonjour
Je viens d essayer le complément alimentaire et le spray pour la dépigmentation des cheveux c’est génial.
Petite question ,combien de temps faut il prévoir la cure ?