C'est prouvé : les microplastiques contribuent (aussi) aux maladies cardiovasculaires ! - Nouvelle Page Santé

C’est prouvé : les microplastiques contribuent (aussi) aux maladies cardiovasculaires !

Chers amis,

Le plastique et tous ses dérivés sont omniprésents dans nos sociétés modernes. Leur production est ininterrompue depuis le début du XXe siècle.

En 1950, la production de plastique s’élevait à 1,5 million de tonnes. En 2018, c’était 360 millions !

Selon les prévisions, cette production devrait augmenter de 40 % d’ici à 2030 et doubler ou tripler d’ici à 2050, pour atteindre plus d’un milliard de tonnes par an !

Chaque année 8 millions de tonnes de plastique finissent dans l’océan.

Tout ceci n’est déjà pas très réjouissant. Mais je ne vous ai pas encore parlé des microplastiques et de leurs effets catastrophiques sur la santé…

Un ennemi discret mais redoutable

Au cours de leur durée de vie (entre 10 et 250 ans, 1000 ans pour le polystyrène !), les plastiques se désagrègent en microplastiques (particules de moins de 5 mm) et en nanoplastiques (particules de moins de 1 000 nanomètres).

Ces particules invisibles migrent alors dans le sol, dans l’air, dans l’eau, et dans nos aliments.

Elles sont si petites qu’elles pénètrent dans l’organisme sans difficulté, que ce soit par ingestion, inhalation ou contact cutané.

Elles peuvent alors envahir différents organes où elles n’ont bien entendu rien à faire.

On peut les retrouver aussi bien dans les poumons, le foie, les reins mais aussi dans le sang, l’urine, le placenta ou le lait maternel.

Or, on le sait depuis longtemps, toutes ces particules de plastique sont extrêmement dangereuses pour la santé.

Au rang des matières plastiques les plus dangereuses, on compte les phtalates, les bisphénols, le polyéthylène téréphtalate (PET), le polychlorure de vinyle (PVC), le polypropylène, le polystyrène, le polycarbonate, et j’en passe.

Elles agissent comme des perturbateurs endocriniens et métaboliques.

Elles sont incriminées dans les déséquilibres hormonaux, la baisse de la fertilité, les mécanismes inflammatoires (obésité, résistance à l’insuline…) et l’augmentation des risques de cancers (sein, foie, testicules)[1] [2] [3] [4].

Le tableau se noircit encore un peu plus quand vient s’ajouter à tous ces troubles un facteur de risque accru de maladie cardiovasculaire.

Selon des études récemment menées, les micro et nanoparticules seraient responsables au premier chef.

5 grammes de plastique par semaine dans votre assiette !

Poissons et fruits de mer, eau en bouteille, bière, sucre, miel, plats préparés… les microplastiques polluent presque tous les aliments.

Selon une étude de l’université de Victoria, nous consommons sans nous en rendre compte en moyenne entre 70 000 et 121 000 particules de plastique par an[5].

Et ça ne va pas aller en s’améliorant puisque les auteurs de l’étude affirment que : « Nos recherches suggèrent que les microplastiques continueront d’être présents dans la majorité, sinon la totalité, des articles destinés à la consommation humaine. »

Un exemple pour étayer ces propos ?

Dans une étude parue en janvier, les chercheurs ont mis en avant que l’eau des bouteilles en plastique contient jusqu’à 100 fois plus de minuscules particules de plastique que ce que nous croyions jusqu’ici[6].

Parmi ces particules environ 90 % sont des nanoplastiques, soit les plus susceptibles de pénétrer dans les moindres recoins de notre organisme !

Le système cardiovasculaire n’est pas épargné

Jusqu’à présent, aucune donnée scientifique n’avait établi de lien entre l’absorption de micro et nanoparticules de plastique et le développement de maladies cardiovasculaires.

La mauvaise nouvelle c’est que c’est maintenant chose faite.

Mauvaise nouvelle car le résultat des recherches est affolant !

Des scientifiques italiens ont analysé l’athérome carotidien de 257 personnes, âgées de 18 à 75 ans, sur une période de 34 mois avec pour objectif de détecter la présence de micro et nanoplastiques[7].

Voici ce qu’ils ont découvert :

  • Présence de polyéthylène dans l’athérome carotidien de 58,4 % des patients.
  • Présence de polychlorure de vinyle dans l’athérome carotidien de 12,1 % des patients.
  • La présence de microplastiques dans les plaques d’athérome d’artères carotidiennes serait associée à un risque multiplié par 4 d’événements cardiovasculaires (infarctus du myocarde, AVC) et décès toute cause confondue par rapport aux patients sans microplastiques dans les artères.
  • Quantités accrues de marqueurs inflammatoires chez les patients présentant un athérome avec microplastiques.

En clair, la présence de particules de plastique dans les plaques carotidiennes est bel et bien une triste réalité et elle est associée à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires et de la mortalité.

Par le passé, des études avaient déjà mis en évidence la présence de polyéthylène dans le sang de volontaires sains, ainsi que dans le lait maternel humain et l’urine.

La présence de ces particules avait également été détectée dans des échantillons de foie de patients atteints de maladies cirrhotiques.

Nous savons maintenant que le système cardiovasculaire n’est pas épargné.

Est-il encore possible de se préserver ?

Pour être franc, il est quasiment impossible d’échapper aux microplastiques.

À titre préventif, vous pouvez privilégier :

  • une alimentation bio ;
  • les vêtements et le mobilier en matières naturelles ;
  • l’eau du robinet filtrée au lieu de l’eau en bouteille plastique ;
  • les ustensiles de cuisine ne contenant aucune matière plastique ;
  • les cosmétiques bios.

Pas toujours simple et insuffisant pour les éviter complètement tant notre environnement est contaminé…

Malheureusement, je dois vous avouer que je n’ai pas vraiment de solution pour réduire leur impact sur votre santé.

Les matières plastiques ne sont pas comme les métaux lourds que l’on peut chasser de l’organisme avec des agents chélateurs comme la chlorella, par exemple.

Vous pouvez malgré tout penser à drainer régulièrement vos principaux émonctoires comme le foie et les reins.

Le chardon-Marie et les plantes amères en général sont par exemple de puissants purificateurs et détoxifiants naturels du foie, organe le plus sollicité dans la détoxification de l’organisme.

Le pissenlit, l’ortie, le bouleau, la reine-des-prés seront quant à elles vos meilleures alliées pour faire travailler vos reins et éliminer un maximum de toxines.

La Reine-des-prés

Aviez-vous conscience de l’impact des microplastiques sur notre environnement et notre santé ?

Vos commentaires sont toujours les bienvenus.

A bientôt,

Laurent des éditions Nouvelle Page

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Sources :

Merci de ne poser aucune question d’ordre médical, auxquelles nous ne serions pas habilités à répondre.

En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que les éditions Nouvelle Page pourront l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.

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Christina
Christina
2 mois il y a

Bonjour,

Quid du jeune intermitten pour se débarrasser de ses toxines?

Guy
Guy
2 mois il y a

C’est très intéressant votre article tout en sachant que le pire sera à venir et cela durant des décennies ! Et tout les autres méfaits que ça engendrera. En espérant que le développement de la nanotechnologie évoluera rapidement en médecine pour nous porter secours.

Gilbert
2 mois il y a

Mais où va t’on ?? Nous avions une si belle planète 😭😭

fatma
fatma
2 mois il y a

MMERCI POUR LES CONSEILS , c’est toujours utile

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