« J’ai la rate qui se dilate, j’ai le foie qu’est pas droit, j’ai le ventre qui se rentre… »
La chanson de Gaston Ouvrard semble écrite spécialement pour les désagréments post fêtes de fin d’année.
Si comme moi vous avez bien profité du foie gras, des vins fins, des dindes aux marrons et autres douceurs chocolatées, il est temps d’aider votre corps à se débarrasser du trop-plein de toxines accumulées.
En effet, si l’accumulation des toxines se fait de manière pernicieuse tout au long de la vie, les superpouvoirs de nos organes d’élimination (peau, reins, foie, poumons, intestins), eux, ne sont pas illimités.
La période de fêtes est souvent le moment où ces organes dits “émonctoires” sont en overdose.
Ces fabuleuses machines à éliminer les déchets finissent par déborder, comme des décharges à ciel ouvert.
En général, cela se traduit par :
- des somnolences après les repas ;
- une digestion difficile (ballonnements, flatulences, selles molles…) ;
- une soif intense qui vous réveille la nuit ;
- des vieilles douleurs qui refont surface (douleurs articulaires ou musculaires) ;
- des migraines…
Si vous ne vous attaquez pas tout de suite à ces problèmes, vous pouvez développer de “vraies” maladies. Je pense au diabète, au cholestérol, aux rhumatismes, troubles ORL, etc..
Rien de mieux qu’une bonne cure de détox pour les laisser récupérer.
2 en 1 : élimination des déchets…
Pour ce faire, vous trouverez sur Internet mille et une méthodes plus ou moins fantaisistes.
Je vous en propose une qui a fait ses preuves : le jeûne.
Elle a l’avantage d’être simple à mettre en place et surtout d’avoir un effet durable.
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu’en jeûnant vous prenez le mal à la racine.
Vous mettez vos organes digestifs au repos pendant quelques jours et cela leur fait le plus grand bien.
Foie et intestins, libérés des fonctions digestives, fort gourmandes en énergie, se régénèrent.
Ils peuvent se consacrer tranquillement à l’élimination des déchets.
De plus, en cessant de vous alimenter, vous réduisez l’apport des toxines issues de l’alimentation (sucres, mauvaises graisses, édulcorants, colorants, conservateurs, etc.).
La décharge se vide peu à peu.
… et « repos » digestif !
On parle de jeûne lorsque 16 heures se passent après la dernière prise alimentaire.
C’est là que la magie opère.
Privé de nourriture, l’organisme doit coûte que coûte maintenir ses fonctions vitales et, pour ce faire, il fait preuve d’ingéniosité.
- Au bout de 36 heures, les réserves de glucose du sang et du foie (glycogène) sont épuisées.
- Durant les quatre à cinq jours suivants, pour continuer à obtenir le glucose dont il a besoin, l’organisme le puise dans les muscles. Le glucose est alors synthétisé à partir des acides aminés des protéines musculaires. C’est la phase protéique.
- Après cinq jours de jeûne, on entre dans la phase cétonique. Ce sont les réserves de lipides qui sont mobilisées pour produire un substitut de glucose appelé « corps cétonique ».
Le clou du spectacle : l’autophagie
Là, on fait dans le spectaculaire !
Le mot « autophagie » signifie « se manger soi-même. »
En fait, c’est surtout un phénomène de régulation, basé sur la destruction et/ou le recyclage des éléments non-essentiels des cellules.
Ce grand nettoyage de printemps s’accentue considérablement en période de jeûne.
Toutes les structures usées des cellules sont supprimées et remplacées.
Cette détox en profondeur va plus loin que tous les régimes hypotoxiques (qui mettent de côté tous les aliments inflammatoires, type gluten et produits laitiers), car ce ne sont plus uniquement les déchets sanguins ou des tissus qui sont éliminés, mais aussi ceux qui sont logés au cœur de nos cellules !
Si le jeûne intégral vous paraît trop difficile (et ça l’est !), alors misez sur une monodiète d’une semaine (vous ne consommez qu’un type d’aliment à volonté dans la journée, fruit ou légume) ou un jeûne intermittent.
Il existe plusieurs formes de jeûnes intermittents.
En m’appuyant sur l’avis de plusieurs spécialistes, je suis arrivé à la conclusion que “La Méthode 16/8” est la plus simple à pratiquer et celle qui maximise les bénéfices pour la santé.
Je la pratique personnellement sur des périodes d’un mois environ.
J’ai commencé dès le 1er janvier. Je commence déjà à en ressentir les premiers bienfaits sur ma digestion et ma clarté mentale.
impossible d’entendre la vidéo sur la vue ,pas de son
Bonjour Monsieur Laurent Tessier,
J’ai toujours un plaisir de vous lire. Les articles sont intéressants; Je voudrais poser une petite question concernant l’hernie inguinale si vous avez un article là-dessus et surtout sur le traitement pour éviter une opération éventuelle.
Merci beaucoup,
Samuel Rafidinanahary