50 millions de Français escroqués par 20 000 médecins, vraiment ?! - Nouvelle Page Santé

50 millions de Français escroqués par 20 000 médecins, vraiment ?!

Ici le Dr Demonceaux,

En mars 2018, l’homéopathie a subi une attaque violente par le biais d’une tribune parue dans un quotidien réputé(1).

Elle visait les médecins qui prescrivent des médicaments homéopathiques ainsi que les professeurs de médecine qui soutiennent son enseignement universitaire et les consultations homéopathiques hospitalières.

Ces médecins et professeurs, qualifiés de « charlatans » par leurs « confrères » remontés contre cette thérapeutique, ne sont pas restés les bras croisés.

Leur syndicat a porté plainte pour défaut de confraternité auprès du Conseil de l’Ordre des Médecins. Ces plaintes ont donné lieu, dans la majorité des cas à une sanction de la part de ce Conseil.

L’homéopathie, je le rappelle, est plébiscitée par plus de 70% de la population française(2).

Cette cabale, largement relayée par une presse complaisante, semble donc se moquer de 70 % des Français. Eux-mêmes se feraient berner par plus de 20 000 médecins prescripteurs d’homéopathie, dont des chirurgiens, des anesthésistes et même des oncologues qui l’utilisent en qualité de soins de support…

Évaluation à la va-vite

En avril 2018, invitée en direct sur une chaine de télévision(3), la Ministre avait paru rassurante sur le sujet de l’homéopathie. Elle avait reconnu que les Français y étaient attachés et qu’elle continuerait donc, a priori, à être remboursée.

Malgré cette déclaration, elle demande peu de temps après à la Haute Autorité de Santé (HAS) de réaliser une évaluation express de cette approche thérapeutique.

En quelques mois, la HAS évalue près de 1200 médicaments homéopathiques et plus de 1000 publications scientifiques.

C’est du jamais vu !

Il faut habituellement plus d’une année pour évaluer un seul médicament allopathique.

Aux dires d’un expert rencontré récemment et qui travaille pour la HAS, le temps imparti n’a pu permettre qu’un survol de ces publications.

Que dit le rapport de la Haute Autorité ?

Regardons deux affections retenues par la HAS dans ses évaluations : les troubles anxieux et les infections respiratoires aiguës de l’enfant.

Un des arguments principaux avancés par la Haute Autorité est qu’il n’est pas nécessaire de «  recourir systématiquement à des médicaments (classiques ou homéopathiques) pour traiter des pathologies sans gravité ou qui guérissent spontanément »(4).

Autrement dit, dans de nombreux cas, inutile de prendre quoi que ce soit car ce n’est pas grave, et la guérison se fera spontanément.

Quelle ironie quand on connait la réalité de la sur-prescription de médicaments psychotropes et antibiotiques sur ces maladies, avec leur cortège d’effets secondaires et de risque pour la santé publique.

Alors d’où vient cette discrimination ? Sans aucun doute d’un apriori, présent dès le départ, tenant au fait que « puisque cette thérapeutique ne contient pas de molécules détectables, elle ne peut être efficace », dixit Agnès Buzyn !

Un autre point de l’étude conclut à « l’absence d’impact attribuable aux médicaments homéopathiques sur la consommation d’autres médicaments… »(5). En d’autres termes, consommer des granules ne permettrait pas de diminuer la consommation d’autres médicaments allopathiques.

Mais comment ont-ils pu arriver à cette conclusion quand on sait que l’étude EPI3 (basée sur plus de 8000 patients) a montré au contraire une réduction de 50 à 70 % de la consommation de médicaments allopathiques grâce à l’homéopathie(6) ?

Je ne vois qu’une explication : les dés étaient pipés dès le départ !

Le déremboursement en marche

Le rouleau compresseur du déremboursement semble inéluctable.

Pourtant, 3 points au moins auraient dû réussir à le stopper :

  • 1,3 million de personnes ont signifié leur colère en signant une pétition contre le déremboursement de l’homéopathie(7),
  • plus de 70 % de la population est attachée à cette thérapeutique,
  • quoi qu’il arrive, c’est le patient qui a raison : le principe de réalité devrait donc primer.

Désormais remboursée à 15 %, l’homéopathie devrait être totalement déremboursée en janvier 2021.

Sauver ce qui peut encore l’être !

Née il y a quelques mois, l’association HomeoFrance, qui regroupe tous les acteurs de l’homéopathie française (patients, syndicats, sociétés savantes, enseignants, industriels du médicament homéopathique), continue de défendre ce secteur.

En juin dernier, l’association a publié un communiqué de presse destiné aux pouvoirs publics et demandant un moratoire de maintien du taux de remboursement à 15 %(8).

Voici les arguments qu’ils avancent :

  • Nous devons répondre à la satisfaction des 76% des français qui l’utilisent et qui seraient pénalisés sans raison.
  • Les professionnels de santé formés à l’homéopathie constatent chaque jour son utilité et son intérêt alternativement ou en complément des thérapeutiques conventionnelles.
  • A ce taux de remboursement, l’homéopathie ne coûte rien à l’assurance maladie comme le montre une étude récente(9).
  • Le maintien du taux permettra aux sociétés savantes de poursuivre l’évaluation de l’homéopathie selon des critères adaptés.
  • L’homéopathie fait partie des thérapeutiques qui peuvent aider les Français à reprendre confiance dans leur système de santé. La volonté d’éradication des thérapeutiques complémentaires non conventionnelles accentue la défiance de la population vis à vis d’une médecine qui se montre totalitaire.

L’homéopathie fait partie d’une éco-médecine qui allie la santé humaine, vétérinaire et agricole pour préserver l’avenir de notre planète.

Il est indispensable de la soutenir. Les éditions Nouvelle Page ont d’ailleurs lancé une initiative en ce sens. Cliquez ici pour y participer.

Et si la solution venait des élus ?

Plus de 50 députés ont signé une lettre envoyée au premier ministre pour prendre en considération la réalité de l’homéopathie dans la santé d’aujourd’hui et maintenir son remboursement au moins à 15 %.

Ces élus, tous partis confondus, ont conscience de l’importance que représente cette éco-médecine de demain.

Restons mobilisé pour que l’homéopathie reste dans le champ médical à une place qu’elle mérite !

Prenez bien soin de vous,

Vive la pratique homéopathique !

Antoine Demonceaux

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Sources :

Merci de ne poser aucune question d’ordre médical, auxquelles nous ne serions pas habilités à répondre.

En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que les éditions Nouvelle Page pourront l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.

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Avril
Avril
4 années il y a

J’ai été soignée une bonne partie de ma vie à l’homéopathie lorsque je l’ai découverte, et, si mon médecin disait bien qu’il ne pouvait pas tout me soigner, il m’a été d’un grand secours, et m’a évité combien de médicaments nocifs, et aussi soigné des choses sur lesquelles l’allopathie n’agissait guère, tout en me rendant malade. A présent je me vaccine depuis très longtemps à l’homéopathie contre la grippe, et je suis ravie car je n’en ai plus eu une seule, alors que j’y étais sujette. Merci à l’homéopathie !! Quelle erreur de l’avoir de remboursée !!

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