Contrairement à ce qui a été annoncé (et répété), la deuxième vague d’épidémie due au coronavirus n’a pas lieu.
Nous sommes déconfinés depuis déjà 2 semaines et le nombre de cas positifs continue de diminuer. Et ce alors même que les contacts entre individus se multiplient et que les mesures de distanciation physique ne sont pas toujours respectées.
Comment expliquer cela ? Différentes hypothèses sont avancées.
Voici celles qui me convainquent le plus.
Plus fort que l’immunité collective !
Au plus fort de la crise, les projections statistiques estimaient qu’il faudrait que 50 à 60 % de la population soit contaminée pour atteindre l’immunité collective.
Or, à ce jour, selon une étude de l’Institut Pasteur, seulement 4 % des Français auraient été en contact avec le virus. Nous sommes donc loin des 60 % requis…
Plusieurs scientifiques, dont l’épidémiologiste Laurent Toubiana, remettent en cause cette idée d’immunité collective. Ils expliquent qu’une partie importante de la population pourrait tout simplement ne pas être sensible au coronavirus. Ces personnes abriteraient des « anticorps à tout faire », de petits guerriers internes non spécifiques à ce virus mais néanmoins capables de l’arrêter.
C’est ce que semble confirmer le nombre élevé de soignants surexposés au virus… et pourtant majoritairement épargnés par celui-ci !
D’où viendraient ces « super-anticorps » ?
Probablement de la rencontre avec les virus “communs” de l’hiver (rhumes et grippes). Les anticorps produits à l’occasion de ces maladies provoqueraient alors ce qu’on appelle une immunité croisée.
Par ailleurs, les premiers cas de coronavirus ont été authentifiés officiellement à Bordeaux le 24 janvier 2020. L’épidémie aurait à ce jour touché pratiquement toutes les personnes qu’elle pouvait atteindre.
Une chose est sûre, les études montrent que parmi les pays ayant déconfiné leur population, aucun à ce jour ne subit de seconde vague.
Les virus n’aiment pas l’été
Les statistiques montrent que les épidémies virales décroissent régulièrement (et naturellement) avec l’arrivée des beaux jours.
Cela montre l’importance du soleil et de l’alimentation, et notamment celle des vitamines D et C, essentielles au maintien de nos défenses immunitaires.
Un tout récent communiqué de l’Académie de Médecine (et c’est une première !) va dans ce sens.
L’Académie recommande deux choses :
- doser rapidement le taux de vitamine D sérique chez les personnes âgées de plus de 60 ans atteintes du Covid-19. En cas de carence, leur administrer une dose de charge de 50 000 à 100 000 UI, sous forme d’une ampoule buvable en prise unique, qui pourrait contribuer à limiter les complications respiratoires ;
- apporter une supplémentation en vitamine D de 800 à 1000 UI/jour chez les personnes âgées de moins de 60 ans dès la confirmation du diagnostic de Covid-19.
D’après les études, les périodes d’épidémie sont toutes enregistrées entre décembre et mai, avec des pics en janvier et février. Le Covid-19 semble bien parti pour confirmer ces statistiques.
Isolement bénéfique
Avez-vous déjà entendu parler du « facteur R » ?
Il s’agit du cœfficient de dissémination du virus au sein d’une population.
Il oscille généralement entre 10 % et 20 % de personnes contagieuses pour 80 % de personnes contaminées selon les études et les pays.
Cela signifie que toute personne infectée n’est pas forcément contagieuse.
Le Covid-19 n’échappe pas à la règle et se transmet lui aussi par des « super-spreaders » ou “super-contaminateurs”.
Ces super-contaminateurs sont redoutables dans les foules. C’est la raison pour laquelle les grands rassemblements tenus en début de période épidémique ont été si meurtriers.
Rappelez-vous les rassemblements évangéliques dans le Grand Est, les matchs de foot en Italie, le carnaval en Allemagne, les congrégations musulmanes en Inde ou la tournée d’un individu en boîtes de nuit en Corée du Sud…
C’est ce facteur R qui justifie les dépistages de masse effectués très tôt dans certains pays (ceux qui ont le mieux géré la crise, comme l’Allemagne) et le port du masque en collectivité ou dans les lieux clos fréquentés.
Ce que je vous recommande
- Prenez de la vitamine D tous les jours, surtout si vous ne sortez pas au soleil, à raison de 1000 à 2000 UI par jour.
- Prenez 15 mg de zinc par jour pour renforcer vos défenses immunitaires.
- Portez un masque lorsque vous allez dans un endroit fréquenté et clos comme un magasin par exemple.
Est-il vrai que la prise de 15 mg de Zinc est déconseillé pour les greffés (immuno-suppresseurs) qui ne peuvent pas renforcer trop leur immunité ? Pouvez-vous me donner le nom d’un docteur spécialiste qui me donne un conseil à ce sujet ? Merci.
Par chez moi à Le Mans, une rumeur circule dénonçant un coup de théâtre militaire pour mettre un terme aux pilleurs de voiture, de nourriture dans les entrepôts, ceci derrière une cagoule à la « Jacques Mesrine »
Seul le département de la Sarthe , ressortissants de nombreuses indentités fantastiques, serait concerné.
Qu’en pensez-vous ?
Sylvie Ziani
J’ai été intéressé par votre article mais quand j’ai cliqué sur vos sources pour en savoir plus, je n’ai rien trouvé. Pouvez vous nous éclairer sur le parcours de Mr Demonceaux dans le domaine traité et sur les sources utilisées. Ou est-ce une réflexion personnelle (ce qui est aussi respectable mais doit être mentionné)?
Antoine Demonceaux est médecin, psychothérapeute et homéopathe, mais surtout, c’est un grand humaniste qui a une vision claire de la santé.
Cela fait plusieurs années qu’il collabore avec nous, mais la crise sanitaire que nous venons de traverser l’a convaincu qu’il était temps de faire davantage entendre sa voix.
Bien à vous,
Merci.
Renseignements précieux.
Génial.
Simple.
Abordable.
Félicitations.
Bonjour, si le virus n’aime pas la chaleur, comment se fait-il qu’il soit si actif dans certains pays ?
Si ce n’est pas la température extérieure dont on parle, alors de quelle chaleur s’agit-il ? Merci de votre réponse