La proportion de personnes en surpoids ou obèses aurait doublé en France en 25 ans.
L’excès de poids, on le sait, peut avoir des répercussions graves sur la santé en général. Mais ce qu’on ne soupçonne pas, c’est qu’un simple embonpoint au niveau du ventre peut également s’avérer problématique.
Les risques inhérents à la surcharge abdominale
Une accumulation de graisse abdominale expose à un risque accru de développer diverses pathologies.
Il y a notamment plus de risque de développer une résistance à l’insuline, et par conséquent de développer un diabète1.
Cela est d’autant plus vrai lorsque la surcharge graisseuse abdominale se manifeste durant l’enfance ou l’adolescence.
Entre deux adolescents présentant le même IMC (indice de masse corporelle), il existe un risque de développer du diabète ou de faire un AVC (ce qu’on appelle le “risque cardio-métabolique”) plus élevé chez celui ayant une plus de graisse abdominale2.
La graisse accumulée autour du ventre est également associée à des marqueurs de l’inflammation élevés, et cela indépendamment du poids global3.
Ce qu’on appelle la graisse viscérale n’est effectivement pas systématiquement liée au poids.
Vous pouvez avoir un IMC plutôt correct mais présenter un amas de graisse au niveau du ventre, et même autour des organes de l’abdomen, comme le foie.
Au-delà de l’alimentation ou de la sédentarité, le stress joue également un rôle important en stimulant la sécrétion de cortisol, une hormone qui favorise l’accumulation de graisse localisée autour de l’abdomen.
Une mesure à l’aide d’un mètre ruban vous permettra de savoir si vous êtes concerné. Voici quelques repères pour savoir où vous en êtes :
- Pour les femmes le tour de ventre doit être inférieur à 90 cm
- Pour les hommes il doit être inférieur à 100 cm
Dès qu’il dépasse 90 cm pour une femme et 100 cm pour un homme, on parle d’obésité abdominale. Les risques de développer une hypertension sont alors deux fois plus importants4.
A partir d’un tour de ventre de plus de 110 cm chez une femme et de plus de 120 cm chez un homme, le risque de maladies cardiovasculaires ou métaboliques augmente considérablement.
La graisse qui fait maigrir
Maigrir n’est pas une mince affaire (sans mauvais jeu de mots).
Régime alimentaire et activité physique sont des fondamentaux connus de tous, je ne m’attarderai donc pas sur ces deux points.
En revanche, savez-vous que vous pouvez maigrir, et notamment perdre de la graisse abdominale, en produisant un type de graisse particulière ?
Nous avons tous dans notre organisme deux types de graisses bien distinctes : la graisse blanche et la graisse brune, qui est beaucoup moins connue.
Les adipocytes blancs stockent la graisse blanche pour une utilisation ultérieure, tandis que les adipocytes bruns brûlent la graisse brune et la transforment en chaleur.
« On estime qu’un adulte possède 63 grammes de graisse brune dans le corps, qui brûle l’équivalent de 4,1 kilos de graisse par an« , affirme Mirko Trajkovski, professeur au département de physiologie cellulaire et métabolisme de l’Université de Genève (UNIGE)5.
On trouverait davantage de cette graisse brune chez les individus jeunes et minces que chez les obèses ou les diabétiques.
Pour mieux comprendre les effets de la graisse brune, les chercheurs ont examiné les données de plus de 50 000 patients6.
Ces observations à grande échelle ont révélé qu’avoir de la graisse brune en bonne quantité était corrélé à une probabilité plus faible de :
- diabète de type 2,
- dyslipidémie (excès de graisses circulant dans le sang),
- maladie coronarienne,
- maladie vasculaire cérébrale,
- insuffisance cardiaque,
- hypertension.
En produisant de la chaleur, les adipocytes bruns brûlent des calories et monopolisent une part du glucose circulant7, favorisant ainsi la perte de poids.
Stimuler sa graisse brune, c’est possible !
Tout cela est bien beau, mais concrètement, comment activer sa graisse brune ?
- Le froid
La graisse brune a pour principale fonction de lutter contre le froid.
Une exposition régulière à des températures basses semble donc la bonne solution pour inciter l’organisme à en produire davantage.
De nos jours, avec des habitations et des bureaux surchauffés nous sommes loin du compte.
Pourtant, selon les chercheurs, il suffirait d’un effort minime pour retirer de grands bénéfices.
Abaisser la température de la chambre à coucher à 19 degrés pourrait favoriser la production de graisse brune jusqu’à 42 %8 !
Une étude japonaise9 démontre qu’une exposition à 17 °C deux heures par jour pendant six semaines permettait d’accroître l’activité de la graisse brune.
- L’exercice physique
Quand nous pratiquons de l’exercice physique, l’activité musculaire sécrète une molécule appelée irisine. C’est une molécule messagère (de type hormonal) qui joue un rôle d’intermédiaire entre le tissu adipeux et le tissu musculaire. Elle a la spécificité de provoquer le brunissement des cellules adipeuses blanches10.
Les scientifiques ont donc mis en évidence que la graisse blanche peut se transformer en graisse brune sous certaines conditions !
Le froid couplé à l’activité physique serait la combinaison idéale pour remplacer la graisse blanche par de la graisse brune et stimuler cette dernière.
Je vous suggère donc de pratiquer régulièrement une activité physique et, pourquoi pas, de vous mettre aux bains froids.
Comment se mettre aux bains froids
Immerger une partie de son corps ou la totalité dans une eau fraîche (entre 7 et 17 degrés) va diriger une plus grande quantité de sang vers les organes profonds (notamment les émonctoires chargés de traiter les déchets de l’organisme).
L’eau froide revitalise et tonifie car elle entraîne une dépense d’énergie pour garder notre température interne de 37°C.
En vous immergeant dans l’eau froide, vous perdrez un peu de poids et vous apaiserez en plus les tensions mentales et physiques.
Commencez par quelques secondes dans une eau modérément froide, puis prolongez le bain jusqu’à 1 à 2 min.
Avec un peu de courage et de pratique, vous pourrez réduire la température progressivement et y séjourner plus longuement.
L’idéal étant de ne pas s’essuyer en sortant pour permettre au corps de se réchauffer seul et engendrer une réaction de chaleur interne.
Vous constaterez alors une sensation de bien-être fort agréable !
A noter que l’on peut également remplacer le bain par une douche, pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir une baignoire à disposition.
Quelques compléments pour vous aider à retrouver une taille de guêpe
- Le chrome
Il contribue au maintien d’une glycémie normale et calme les envies de sucre.
On recommande généralement 200 µg par jour dans le cadre d’une cure de deux à trois mois.
La prise de chrome est déconseillée sans avis médical aux femmes enceintes et allaitantes et aux enfants ainsi qu’aux personnes ayant des problèmes hépatiques ou d’insuffisance rénale.
Vous pouvez vous en procurer par exemple ici : https://www.granions.fr/granions-de-chrome-30-ampoules.html.
- Le fucus vésiculeux
C’est une algue brune appartenant à la famille des fucacées.
Elle est riche en iode qui participe à augmenter le métabolisme en stimulant la thyroïde, favorisant ainsi la perte de poids.
De plus, le fucus contient des mucilages qui gonflent dans l’estomac au contact de l’eau, ce qui lui confère un effet coupe-faim.
Une fois séché, il est réduit en poudre et dosé dans des gélules.
On recommande 150 mg par jour, à prendre avec un grand verre d’eau.
Vous pouvez vous en procurer sur internet ou dans certaines parapharmacies.
Le fucus est fortement déconseillé de prendre du fucus pour les personnes atteintes d’une hyperthyroïdie ainsi que les personnes souffrant de problèmes cardiaques, pour celles qui ont les intestins irritables, et pour les personnes allergiques à l’iode.
Et vous, comment faites-vous en sorte de garder une taille fine ? Répondez-moi en commentaire.
A bientôt,
Laurent des éditions Nouvelle Page
Bonjour. Femme de 77 ans 1.67m 60kg, je suis mince en bonne santé, je parcours 5kms chaque jour, je mange bio ..mais mon tour de taille 86cm n’est pas en proportion avec les autres mensurations. J’habite en bordure de lac mais je ne nage pas tte l’année !
L’excès de poids, on le sait, peut avoir des répercussions graves sur la santé en général. Mais ce qu’on ne soupçonne pas, c’est qu’un simple embonpoint au niveau du ventre peut également s’avérer problématique.(…)Il y a notamment plus de risque de développer une résistance à l’insuline, et par conséquent de développer un diabète1. Tout-à-fait vrai, ce que vous dites là. Mais ça n’est utile qu’en ajoutant quelques notions, qu’on met des années et des années à acquérir soi-même, et encore en étant très attentif (pour le coup, pardonnez-moi d’être moins concis) : la mention « pré-diabète » sur les résultats d’analyses peut… Lire la suite »
Bonjour, juste vous mentionner qu’on ne voit pas les sources de références.
je fait du sport,je me prive au maximum de sucre et autres glucides,je bois beaucoup d’eau,pas d’alcool ni cigarette,de l’argile verte par voie buccale,des vitamines mais aucun medicament chimique classique,seulement des medecines douces :huiles essentielles,zeolite,chlorure de magnesium, phytoterapie…etc.
J’ai bientot 78 ans et je suis en pleine forme avec mes 65 kilos.