Informations importantes sur l'accouchement par césarienne - Nouvelle Page Santé

Informations importantes sur l’accouchement par césarienne

Catherine souhaitait accoucher par voie naturelle, mais la nature en a voulu autrement.

Le bébé ne se présentait pas correctement et il a fallu pratiquer une césarienne.

Au-delà de sa déception et du stress généré par l’acte en lui-même, elle n’avait aucune connaissance ou information sur les conséquences que cela allait inévitablement avoir pour son enfant.

Il faut dire que l’acte est devenu tellement banal…,

Au point que certaines femmes demandent à accoucher par césarienne !

En France, un bébé sur cinq naît ainsi, alors que de plus en plus d’études mettent en évidence un lien entre les naissances par césarienne et l’apparition possible de maladies.

Pour les futures mamans qui me lisent, je vous recommande de bien peser le pour et le contre d’une telle décision si vous songez à accoucher par césarienne alors qu’aucune problématique particulière ne vous y oblige.

Vous privez votre enfant d’un cadeau précieux

L’arrivée dans notre monde est une sacrée transition pour le bébé qui vient au jour.

Il passe d’un environnement protégé à un environnement où il va connaître le froid, la chaleur, la faim, la soif, et va devoir apprendre à vivre avec toute une communauté de virus et de microbes dont certains ne sont pas très sympathiques.

Le choc est assez violent.

Pour affronter au mieux sa nouvelle vie, les premiers instants sont extrêmement importants car ils conditionnent tout un tas de paramètres, notamment de santé, qu’il ne faut pas négliger.

Le plus important selon moi est sa capacité future à résister aux pathogènes.

Or, lors d’un accouchement par voie basse, le nourrisson est exposé aux bactéries présentes dans le vagin de sa mère.

Certaines sont extrêmement bénéfiques et il est admis qu’elles auront par la suite un effet protecteur sur le système immunitaire du bébé.

Ce sont en quelque sorte les première graines de son futur microbiote intestinal qui sont semées lors de l’accouchement.

Quel merveilleux cadeau quand on connaît l’influence du microbiote sur l’immunité et la santé en général !

Les bébés qui naissent par césarienne, en revanche, vont hériter d’une flore bactérienne qui ressemble plus à celle de la peau de leur mère.

Une flore moins variée et moins intéressante donc.

On a longtemps soupçonné, sans en avoir de véritables preuves, que cela fragilisait les nourrissons nés de cette façon et favorisait par conséquent le développement futur de certaines pathologies comme l’asthme, les allergies, les troubles digestifs, voire le diabète et l’obésité.

Cela a maintenant été démontré scientifiquement par plusieurs études probantes[1],[2].

D’autres facteurs entrent en ligne de compte

Si l’exposition à la flore vaginale de la maman est une étape importante dans le développement du « capital immunité » de l’enfant, ce n’est pas le seul paramètre à prendre en compte.

D’autres facteurs, comme le lait maternel et l’exposition à l’environnement, jouent probablement un rôle tout aussi important.

Les premiers mois de la vie sont une période critique pendant laquelle nous posons la base de notre terrain, qui jouera un rôle clé dans la santé à long terme.

Pouvoir bénéficier du lait maternel et évoluer dans un milieu qui n’est pas complètement aseptisé est un atout considérable.

Le lait maternel est la source de nutrition optimale pour un nouveau-né, car il est parfaitement adapté à ses capacités digestives.

Cela coule de source.

Il contient tous les éléments essentiels à la croissance et à la santé du bébé (peptides, enzymes, omégas-3, vitamines et minéraux).

Notez, au passage, que la mère constituant la source de ces nutriments doit veiller à avoir une alimentation équilibrée, saine et nutritive !

Tout comme la naissance par voie naturelle, l’allaitement maternel favorise le développement d’une flore intestinale diversifiée et équilibrée pour le bébé, car le lait maternel contient des bactéries provenant de l’intestin de la mère[3].

Il contient également des sucres spécifiques, appelés oligosaccharides, qui nourrissent ces bonnes bactéries, ainsi qu’une forte concentration de globules blancs et d’anticorps.

La nature est décidément bien faite !

Les bébés allaités ont une flore intestinale différente et surtout bien plus bénéfique pour la santé que ceux qui sont nourris au biberon.

Ils sont notamment bien plus pourvus en bactéries comme les bifidobactéries et les lactobacilles.

Enfin, n’isolez pas votre enfant dans une bulle stérile !

C’est l’exposition aux bactéries que l’on trouve communément dans notre environnement naturel qui va éduquer son système immunitaire à se défendre efficacement.

Ne négligez pas l’impact psychologique et votre bien-être durant la grossesse !

Le stress de la maman durant la grossesse et au moment de l’accouchement n’est pas négligeable car il peut être transmis à l’enfant.

C’est un point sur lequel insistent les psychologues spécialisés dans la pré-natalité[4].

L’environnement psychologique et physique de la future maman enclenche dès les premiers mois de grossesse un processus qui peut s’avérer vertueux pour le futur bébé, ou au contraire fortement délétère…

Il est évident qu’un enfant à naître ne retirera rien de bon d’un contexte familial tendu, dépressif, ou anxieux[5].

De même, l’alimentation joue un rôle primordial.

Les vitamines du groupe B ou le zinc, le magnésium, ainsi que les omégas-3 sont nécessaires à la bonne expression des gènes du futur enfant.

Comme toujours, le régime méditerranéen est le plus adapté à la fois pour la maman et pour le nourrisson.

Je vous recommande en parallèle quelques superaliments complémentaires, comme le chocolat noir (avec un taux le plus élevé possible de cacao et le moins élevé possible de sucre), la levure de bière, les algues marines, les jus de légumes lacto-fermentés…

Pour revenir à la naissance par césarienne, ne perdez pas de vue que c’est un traumatisme pour l’enfant (et parfois aussi pour la mère si ce n’était pas un souhait).

D’après le Dr William Emerson[6], un pionnier de la psychologie prénatale et périnatale, certains faits ou actes propres à un accouchement par césarienne peuvent être traumatisants pour l’enfant et causer des soucis par la suite.

En voici quelques-uns :

  • L’interruption du processus naturel : la naissance est interrompue et remplacée par un acte chirurgical.
  • L’intrusion physique : le corps de la mère est ouvert pour sortir le bébé. Ce n’est pas l’enfant qui sort mais on vient l’arracher à son environnement.
  • La séparation et l’abandon : le bébé est séparé de sa mère pour que celle-ci reçoive les soins inhérents à la césarienne.
  • Le stress : lors d’une césarienne, on observe une augmentation du niveau des hormones de stress dans l’organisme du nouveau-né.

Plus tard, certains troubles peuvent avoir pour origine ces traumatismes des premiers instants.

William Emerson a pu constater que les bébés nés par césarienne pleurent plus souvent et plus longtemps que les autres, ils sont plus sensibles au toucher et peuvent avoir du mal à supporter le contact physique.

À l’âge adulte, ils présentent souvent des difficultés à s’enraciner dans le monde, à trouver leur place, ils sont souvent nostalgiques du passé et ne vivent pas pleinement le présent.

Les personnes nées par césarienne peuvent aussi éprouver plus que les autres des difficultés à se détendre, à lâcher prise.

Elles rencontrent plus fréquemment des périodes de stress et de fatigue intenses.

Une naissance naturelle débute au moment où la mère et l’enfant sont prêts.

Des échanges biochimiques se font. On peut dire que la naissance repose essentiellement sur une sorte de dialogue intime entre la mère et l’enfant.

Dans le cas d’une césarienne, ce dialogue est anéanti, c’est une personne extérieure à ce cercle intime qui vient provoquer les choses.

Plus tard, l’enfant ou l’adulte pourra ressentir les sentiments suivants :

  • Je ne me sens pas capable d’être autonome.
  • Je dois me conformer aux besoins et aux décisions d’autrui.
  • Je ne parviens pas à faire des choix.
  • Je n’ai pas la notion du temps, je remets sans cesse mes tâches au lendemain et je fais tout à la dernière minute lorsque je n’ai plus le choix.

Tous ces troubles peuvent être corrigés par des techniques de relaxation, par certaines activités physiques, par un suivi psychologique, etc. Mais, si l’on peut les éviter, c’est encore mieux, n’est-ce pas ?

Un préjudice qui n’existera bientôt plus ?

Des chercheurs ont exprimé l’idée qu’il est possible de contrer tous les effets négatifs d’une naissance par césarienne en mettant « artificiellement » le bébé qui vient de naître au contact de la flore bactérienne vaginale de sa mère.

Cet ensemencement microbien consiste à frotter la bouche, le visage et le corps du bébé avec une compresse stérile imbibée de fluides vaginaux maternels immédiatement après la naissance.

Quelques études observationnelles ont été menées sur des nouveau-nés et les données montrent qu’à la fin du 1er mois, les enfants nés par césarienne bénéficient d’un microbiote qui se rapproche de celui des enfants nés par voie basse[7],[8].

Cette pratique est encore à l’étude et d’autres recherches doivent être menées pour déterminer jusqu’à quel point l’ensemencement vaginal pourrait influer sur le risque d’obésité, d’asthme, d’allergies ou de maladies auto-immunes.

À suivre donc…

Quel est votre avis sur la question ?

Avez-vous prévu d’accoucher par césarienne en toutes connaissances de cause, ou au contraire n’étiez-vous pas au courant des conséquences possibles ?

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Sources :

Merci de ne poser aucune question d’ordre médical, auxquelles nous ne serions pas habilités à répondre.

En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que les éditions Nouvelle Page pourront l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.

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ESCUDERO
ESCUDERO
3 heures il y a

Je suis extrêmement déçue par votre article sur la césarienne. Il ne fait que culpabiliser la mère alors que certaines n’ont pas le choix car c’est des fois une question de vie ou de mort et cela à aucun moment vous le mentionnez. Je pense que cet article aurait pu être largement mieux écrit. Je suis vraiment très très déçue. Je vais me désabonner car vous manquez largement de compassion pour des personnes qui prônent la santé au naturel.

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