Pourquoi je n'utilise ni Doliprane, ni aspirine - Nouvelle Page Santé

Pourquoi je n’utilise ni Doliprane, ni aspirine

 

Il n’y a pas très longtemps, j’étais seul à la maison et j’avais un peu de temps devant moi.

Lorsque pareille aubaine se présente, j’en profite généralement pour faire deux choses : soit lire un bon livre en profitant du calme, ou alors faire du rangement.

Ne soyez pas surpris, faire du tri me procure une sensation de sérénité profonde une fois la tâche achevée.

C’est sans doute ce dont j’avais besoin ce jour-là et lorsque j’ai mis le nez dans mon armoire à pharmacie pour jeter les produits périmés, j’ai eu une véritable révélation !

L’essentiel se suffit à lui même

Vous vous en doutez, je ne suis pas un grand consommateur de médicaments.

J’ai cependant toujours quelques incontournables à portée de main, notamment du Doliprane et de l’aspirine.

Je ne m’étais jamais posé la question auparavant, mais cette fois-ci je me suis dit : « est-ce vraiment indispensable ? »

Les boîtes affichaient toutes les deux une date de péremption remontant à plusieurs mois en arrière, pourtant, elles étaient presque pleines…

Je les ai donc ramenées à la pharmacie mais j’ai décidé de ne pas en racheter.

Pourquoi ? Eh bien, tout simplement parce que je me suis aperçu que je pouvais les remplacer aisément avec des remèdes naturels.

C’est un choix personnel et mon but n’est pas de vous convaincre de faire comme moi.

Plus simplement, le message que je souhaite vous faire passer aujourd’hui est que l’aspirine et le Doliprane (le paracétamol en général) sont souvent utilisés à tort et à travers, alors que l’on pourrait très facilement réduire notre consommation.

Deux salles, deux ambiances

L’aspirine se démarque franchement des autres médicaments de sa catégorie.

C’est la plus naturelle des molécules de l’industrie pharmaceutique, si j’ose dire.

Probablement parce qu’elle est directement issue d’une substance trouvée dans l’écorce de saule blanc ou dans la reine-des-prés : l’acide salicylique.

         

               Saule blanc                                                                      Reine-des-prés

Ce dernier est utilisé depuis l’Antiquité pour ses vertus antiseptiques, anti-inflammatoires et antalgiques.

L’aspirine a d’ailleurs été longtemps LE remède pour soulager fièvre et douleurs avant d’être détrônée par le paracétamol et l’ibuprofène.

Même si elle présente quelques défauts (elle augmente le risque de saignements et d’hémorragies si on en abuse et elle est agressive pour le système digestif), c’est un médicament assez sûr et efficace.

A l’inverse, le paracétamol (acétaminophène ), lui, a une origine qui inspire bien moins confiance puisqu’il est synthétisé à partir des goudrons de houille et de benzène[1].

Qui plus est, ses effets restent encore très controversés, contrairement à ce que l’on pourrait croire.

En effet, son mécanisme d’action n’a pas encore été complètement compris par les scientifiques.

Et pour couronner le tout, les preuves de son efficacité sont très mitigées.

A ce titre, l’Institut Cochrane, qui se consacre à l’examen des données disponibles sur divers traitements, a publié plusieurs articles sur l’efficacité du paracétamol.

Dans certains cas, comme les douleurs lombaires, ses effets ne sont pas supérieurs à ceux d’un placebo[2].

Les résultats ne sont pas plus concluants pour les cas d’inconfort physique liés au traitement du cancer[3], pour l’arthrite du genou ou de la hanche, ou pour l’arthrose, avec un effet positif considéré comme « faible » par les auteurs de ces articles[4].

Au mieux, le paracétamol a montré un certain bénéfice dans le soulagement des migraines aiguës et des douleurs post-partum et post-chirurgicales.

Ce n’est pas moi qui contesterai ces révélations.

Ayant déjà tenté de soulager une importante douleur dentaire avec du paracétamol, je confirme que le soulagement qui en a résulté a été quasi inexistant…

En revanche, ce qui est clair pour les experts, c’est le risque que fait courir le paracétamol en cas de surdosage.

Il faut savoir que ce médicament est la principale cause d’insuffisance hépatique dans des pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni ![5]

Fièvre et douleurs, deux inconforts que l’on peut soulager facilement de façon naturelle

Le paracétamol et l’aspirine sont recommandés pour deux indications principales : les douleurs légères à modérées et la fièvre.

Si aujourd’hui, je n’ai plus ni l’un ni l’autre dans mon armoire à pharmacie, c’est que j’ai en réalité la possibilité d’obtenir de meilleurs résultats avec des remèdes « maison ».

Concernant la fièvre, elle n’est pas nécessairement à combattre si elle ne dépasse pas 39°.

Il s’agit simplement d’une réaction physiologique immunitaire tout à fait normale et salutaire.

La fièvre signifie que l’organisme est en train de se défendre contre une infection.

En effet, l’élévation de la température corporelle permet d’augmenter l’efficacité d’un certain nombre de mécanismes de défense et de limiter la multiplication de pathogènes, qui ne peuvent pas survivre à des températures trop chaudes.

L’idée est donc de ne pas entraver le processus de guérison en cours.

Par conséquent, la seule chose à faire est de bien s’hydrater et de se mettre à la diète (l’idéal étant de consommer uniquement du bouillon ou de la soupe durant les symptômes).

Cependant, si la fièvre provoque trop d’inconfort ou si elle a tendance à augmenter, deux solutions s’offrent à vous.

Chez moi, les feuilles ou l’écorce de saule blanc consommées en décoction font maintenant office d’aspirine[6].

Le saule blanc contient en effet des tanins, des flavonoïdes, et des composés salicylés, (dont la saliciline que l’on retrouve sous forme dérivée dans l’aspirine), aux propriétés anti-inflammatoires et antalgiques.

Il se présente sous forme de plante sèche, en gélules, ou en sachet, pour réaliser des décoctions ou des infusions.

Comptez 2 à 3 g dans une tasse d’eau bouillante, trois fois par jour.

Par précaution, sachez que les contre-indications de l’écorce de saule blanc correspondent à celles de l’aspirine.

Elle est donc contre-indiquée chez les personnes qui souffrent d’ulcère de l’estomac ou du duodénum, qui présentent une allergie aux médicaments de la famille des salicylates, et en cas de risque d’hémorragie.

Le saule blanc est également déconseillé chez les personnes qui souffrent d’asthme, de goutte ou de maladie des reins.

Les baies de sureau noir sont une autre alternative pour lutter contre la fièvre, surtout lorsqu’elle intervient lors d’infections respiratoires bénignes (rhume, rhinopharyngite, etc.).

Les études confirment leur efficacité pour améliorer un ensemble de symptômes, tels que la fièvre, les douleurs musculaires, la toux, la congestion nasale, l’écoulement de mucus et les maux de tête[7].

Veillez à bien prendre un complément à base de baies et non de fleurs, qui sont moins efficaces.

On peut en trouver en magasin bio, dans certaines pharmacies ou sur internet, sous forme de gélules ou d’extrait liquide. Référez vous aux recommandations du fabricant pour la posologie.

Attention cependant, il ne faut pas associer le sureau aux médicaments immunosuppresseurs. Par ailleurs, il est déconseillé chez la femme enceinte et allaitante.

Concernant les douleurs, comme nous l’avons vu précédemment, le paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan, etc.) n’est pas forcément très efficace.

Pire encore, on pourrait avoir tendance à le surdoser pour espérer obtenir de meilleurs résultats… mais avec de graves conséquences à la clé.

Si l’on veut aussi éviter l’aspirine, alors le mieux est de se tourner vers les remèdes très simples et pourtant très efficaces dont je vais vous parler tout de suite.

Deux types de douleurs, trois remèdes

Il existe différents types de douleurs. Le premier concerne les douleurs dites “chaudes”.

Une douleur « chaude » est la plupart du temps provoquée par une inflammation.

Vous-êtes vous déjà cogné un orteil contre un meuble ?

C’est extrêmement douloureux et vous pouvez rapidement constater, après le choc, le gonflement de l’orteil, une rougeur et une sensation de chaleur qui irradie.

Ce sont des réactions inflammatoires typiques.

Quand l’organisme est agressé, que ce soit de manière chimique, toxique, microbienne ou traumatique, il met en place ce type de réaction pour se défendre.

D’ailleurs, toutes les maladies dont le nom se finit en -ite (tendinite, arthrite, otite, etc.) sont généralement dues à un phénomène inflammatoire.

La première solution pour apaiser une douleur de type chaude est d’apporter du froid.

Le froid va permettre de réduire l’œdème et de calmer la douleur, en limitant la production de molécules inflammatoires de type cytokines ou prostaglandines par l’organisme.

Il « endort » aussi les fibres nerveuses, d’où son action anesthésiante.

Le froid peut être utilisé dans les trois premiers jours suivant l’apparition des symptômes afin d’éviter qu’ils ne s’amplifient, mais pas plus longtemps pour permettre à notre système de défense de faire son travail.

Enveloppez des glaçons dans un linge humide (ou achetez une poche de froid en pharmacie) et appliquez-le 12 à 15 minutes sur la zone douloureuse.

Répétez toutes les deux heures si nécessaire.

N’appliquez jamais directement les glaçons sur la zone touchée et si la douleur s’aggrave ou que la peau devient très rouge, stoppez immédiatement l’application.

Le second type de douleurs concerne les douleurs dites “froides”.

Contrairement aux douleurs “chaudes”, elles ne découlent pas d’une inflammation et il n’y a ni œdème, ni rougeur, ni chaleur.

Elles sont plutôt dues à des contractures musculaires ou à des problèmes de circulation sanguine.

On les appelle parfois des douleurs neurologiques, c’est typiquement le cas de la migraine.

La solution ici, vous vous en doutez, va être d’utiliser le chaud.

La chaleur va permettre à vos muscles de se décontracter en diminuant les tensions et les raideurs.

Elle favorise la circulation sanguine (vasodilatation), l’activité cellulaire (stimulation des organes) et l’action inflammatoire qui favorise la guérison.

Vous pourrez faire usage du chaud en cas de contractures musculaires, de mal de dos, de douleurs cervicales, de torticolis, de douleurs abdominales ou menstruelles, de courbatures, de crampes, de migraines, etc.

Pour l’appliquer, vous pouvez utiliser une bouillotte par exemple.

Placez-la sur la zone douloureuse, entre 15 et 20 minutes mais attention à ne pas vous brûler tout de même !

Enfin, l’argile, ce remède universel contre les douleurs de tous types, fait également des merveilles, que ce soit pour les enfants, les adultes, ou les personnes âgées, et cela, des pieds à la tête !

En combinant des vertus anti-inflammatoires, antiseptiques et drainantes, l’argile verte, appliquée sur la zone douloureuse sous forme de cataplasme, est un remède naturel efficace et peu coûteux.
Il serait dommage de s’en priver !

Évidemment, si vos symptômes s’aggravent malgré les traitements, consultez rapidement votre médecin.

Et vous, avez-vous, comme moi, arrêté d’utiliser l’aspirine et le paracétamol ?

N’hésitez pas à échanger avec moi en commentaires.

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Anne
Anne
18 jours il y a

On ne trouve plis de écorce de saule blanc car il est visiblement interdit

Martine
Martine
18 jours il y a

Bonjour,
Merci pour vos très bons conseils.
J’ai beaucoup de plaisir à lire vos news-lettres
Merci infiniment de nous aider à devenir autonome pour prendre en charge notre santé

Christine Michel
Christine Michel
18 jours il y a

Bravo. Je n’utilise jamais ni Doliprane ni aspirine, très anti médecine allopathique, je le soigne à l’homéopathie, huiles essentielles. Pour le mal de dents, raté chez moi, un clou de girofle écrasé et coincé sur la gencive, c’est très efficace
Quand au mal de tête, rarissime chez moi heureusement, j’attends si il passe en le mettant au repos

Annie
Annie
17 jours il y a

Bonjour ! Depuis plusieurs années, je booste naturellement mon organisme et je constate que depuis, je ne suis jamais malade, ni même un petit rhume, et je n’utilise plus jamais de produits chimiques qui sont trop délétères pour la santé. Pendant la période covid, malgré tous les gens malades autour de moi, y compris mon mari, je n’ai jamais rien eu, même pas un semblant de symptôme ! Comme quoi, les compléments alimentaires naturels sont les meilleurs remèdes préventifs et efficaces pour une bonne santé et un système immunitaire fort pour lutter contre les virus, bactéries, maladies et ceci, sans… Lire la suite »

Monney
Monney
17 jours il y a

Cela fait 9 ans que je ne consomme ni aspirine ni Doliprane ni paracetamol.
Remplaces par chaleur : bain à 40 degres 45minutes avec 500gou un kilo de gros sel iodé
´bouillottes
Tisanes
Decoctions de thym gingembre citron
Inhalations
Rinçage de nez à l’eau bouille refroidie salée
Propolis pour la gorge
H E origan du Maroc plus citron dans cuillère d’huile d’olive, contre abcès dentaires
Argile verte
Hacher choux vert en cataplasme pour désenfler en une nuit
Grogs
Citron chaud miel
Tisane d’artemisia
Liqueur de génépi en grogs

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