Chute de cheveux, les femmes aussi sont concernées ! - Nouvelle Page Santé

Chute de cheveux, les femmes aussi sont concernées !

 

Il n’y a pas que les hommes qui déplorent la perte de leurs cheveux, bien des femmes sont également concernées.

Et si, la plupart du temps, la source du problème est à chercher du côté des hormones, cela n’est pas la seule cause possible…

Vos cheveux dépendent avant tout de vos hormones

L’alopécie androgénétique est la cause principale de perte de cheveux chez les femmes.

Cela signifie que vos cheveux ont une sensibilité particulière aux androgènes, (hormones mâles sécrétées aussi par les femmes en petite quantité).

Comme lors de la calvitie chez les hommes, ces hormones vont accélérer le cycle de vie des cheveux et, à terme, provoquer une alopécie plus ou moins importante.

Cela peut se produire chez des femmes jeunes, mais la plupart du temps, c’est au moment de la ménopause que les dégâts commencent.

Les cheveux se fragilisent, ils deviennent plus ternes et commencent à se raréfier.

En effet, le taux d’oestrogène chute grandement durant cette période, tandis que le niveau des hormones androgènes, lui, ne baisse que très peu.

Or, les œstrogènes jouent un rôle important dans la qualité des cheveux.

Ainsi, lorsque les cheveux ne sont plus protégés par les hormones féminines, les hormones mâles commencent à faire des ravages.

S’il n’y a pas de traitement miracle (seul votre médecin pourra évaluer la pertinence d’un traitement hormonal de substitution), quelques plantes peuvent malgré tout vous aider :

Le trèfle rouge, par exemple, contient des isoflavones. Ces molécules font partie de la famille des phytoestrogènes, des substances végétales proches des hormones féminines.

L’actée à grappes noires (Actea racemosa) est également une bonne solution pour rééquilibrer les taux d’hormones.

Ne laissez pas tomber vos cheveux

L’alopécie androgénétique concerne beaucoup de femmes, mais elle n’est pas la seule raison de la chute des cheveux.

Les principales causes de la chute des cheveux chez la femmes sont :

  • Une agression répétée du cuir chevelu, par des brushings, des lissages, des tresses, des teintures, l’utilisation d’un sèche-cheveux trop chaud, etc.
  • Des carences en fer, en zinc, en cuivre, en sélénium, en vitamine D, et en vitamines du groupe B et/ou une mauvaise alimentation (trop de sucres rapides, de mauvaises graisses et de nourriture industrielle).
  • Un dysfonctionnement de la thyroïde, l’hypothyroïdie notamment, est une des causes fréquentes de la perte excessive de cheveux.
  • Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : dans les cas les plus sévères, on constate une présence excessive de poils (hirsutisme) sur la poitrine, le ventre, et les seins et… une raréfaction des cheveux. Cela est dû à des niveaux élevés d’androgènes (des hormones mâles) chez les femmes atteintes.
  • Une production d’hormones féminines insuffisante : les symptômes sont généralement une aménorrhée ou un flux menstruel faible, un cycle plus long que la normale, une perte de poids…
  • La prise ou l’arrêt de la pilule : les variations hormonales qui en découlent peuvent provoquer la chute des cheveux.
  • Le stress : lorsqu’on produit beaucoup de cortisol, la santé des cheveux en souffre.
  • La chute de cheveux post-partum.

Comprendre l’origine du problème permet de prendre les bonnes résolutions.

Il est donc pertinent de commencer par un bilan sanguin pour rechercher les carences éventuelles et identifier un potentiel problème thyroïdien ou hormonal (déficit d’hormones féminines et excès d’hormones masculines).

Ensuite, il vous faudra corriger votre alimentation, réduire votre stress au maximum et cesser de faire subir à vos cheveux tout traitement traumatisant.

Prenez soin de vos cheveux via l’alimentation

Une perte de cheveux étant un phénomène qui s’installe sur la durée, de manière diffuse, il est souvent difficile de s’en rendre compte rapidement. Cependant, la prévention reste le meilleur remède.

Autrement dit, si vous voulez garder une chevelure fournie et pleine de vigueur, il faut avant tout en prendre soin.

Et cela passe aussi par l’alimentation même si l’Agence européenne de sécurité alimentaire interdit d’affirmer que certains aliments ou compléments puissent enrayer la chute des cheveux.

La seule allégation autorisée est « contribue au maintien de cheveux normaux », ce qui est sensiblement la même chose, mais passons…

Pour cela, il faut que les produits contiennent une certaine quantité de biotine (vitamine B8), de zinc et/ou sélénium.

Vous pouvez donc en faire une cure d’un mois à chaque changement de saison, période propice à la chute des cheveux.

Vous trouverez des compléments facilement en pharmacie ou en magasin bio.

Référez-vous à la posologie indiquée par le fabricant, car elle peut être très variable d’un produit à l’autre.

A mon sens, le zinc est particulièrement important, car il joue un rôle crucial dans la synthèse du collagène et de la kératine (protéines de la fibre capillaire).

Pensez également à avoir de bons apports en acides gras insaturés comme les oméga-3 et les oméga-6.

Ils réduisent l’inflammation qui est un facteur de chute des cheveux.

Une étude de 2015, publiée dans le Journal of Cosmetic Dermatology[2], s’est penchée sur les effets d’une supplémentation de six mois en oméga-3, en oméga-6 et en antioxydants pour enrayer la chute de cheveux.

Les conclusions ont montré une amélioration significative.

Je recommande une cure d’oméga-3 à raison de 250 à 500 mg par jour pendant trois mois par an.

Ma formule anti-chute

Et sinon, vous pouvez aussi opter pour ma formule anti-chute.

Elle est on ne peut plus simple à réaliser et à appliquer deux à trois fois par semaine :

Ingrédients :

  • 1 cuillère à soupe d’huile de coco molle (pour une texture onctueuse) ou d’aloe vera
  • 1 cuillère à soupe de poudre d’ortie
  • 1 cuillère à café d’huile de ricin
  • 2 gouttes d’huile essentielle de Bay Saint-Thomas
  • 2 gouttes d’huile essentielle de bois de santal
  • 2 gouttes d’huile essentielle de romarin à cinéol

Application :

  1. Mélangez les ingrédients jusqu’à obtention d’une pâte homogène et onctueuse.
  2. Appliquez la solution en masque sur le cuir chevelu.
  3. Laissez agir 30 minutes.
  4. Lavez avec un shampoing ou idéalement du rhassoul (argile douce) ou du shikakai (plante ayurvédique), deux poudres lavantes entièrement naturelles qui agresseront moins votre cuir chevelu et vos cheveux que les produits du commerce.

Tous les ingrédients qui constituent cette préparation contribuent à la bonne santé de vos cheveux :

  • L’aloe vera est riche en oligo-éléments et possède des propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires. Il permet d’équilibrer le pH du cuir chevelu et de l’assainir le plus naturellement du monde.
  • L’huile de coco régénère le cheveu en profondeur en pénétrant dans sa structure. Elle hydrate en profondeur, stimule le flux sanguin et assainit le cuir chevelu grâce à ses propriétés anti-bactériennes.
  • L’huile de ricin est réputée pour renforcer les ongles et les cheveux. Elle les protège et stimule leur croissance.
  • L’ortie est utilisée pour sa teneur importante en silicium. Ce dernier participe à la structuration des tissus conjonctifs et des phanères (peau, ongles, cheveux).
  • L’huile essentielle de Bay Saint-Thomas possède des propriétés tonifiantes et stimulantes. Elle est souvent employée pour stopper la chute de cheveux, favoriser la repousse, limiter la formation de pellicules et soulager les démangeaisons du cuir chevelu. Cette huile essentielle possède aussi une action anti-infectieuse et anti-inflammatoire.
  • L’huile essentielle de bois de santal est très prometteuse en matière de chute de cheveux comme l’ont découvert des chercheurs allemands[3] [4]. Les cellules de la racine des cheveux ont des récepteurs d’odeurs et leur activation avec la fragrance du bois de santal peut prolonger leur durée de vie !
  • L’huile essentielle de romarin à cinéol présente des caractéristiques proches du finastéride, le traitement communément prescrit pour lutter contre l’alopécie androgénique. Une étude[5] en a d’ailleurs démontré l’efficacité. De plus, cette huile comprend deux avantages  : elle est dénuée des effets indésirables propres au finastéride et elle fonctionne aussi bien pour l’alopécie androgénique que pour la pelade (perte de plaques de cheveux)[6] !

A noter toutefois que les huiles essentielles utilisées ici sont contre-indiquées aux femmes enceintes ou allaitantes, aux enfants de moins de six ans, aux asthmatiques et aux personnes épileptiques. Le bois de santal est également déconseillé en cas de cancer hormono-dépendant, et à prendre en compte en cas de pathologie liée ou traitement hormonal.

En règle générale, faites toujours un test de tolérance dans le pli du coude, au moins 48h avant de les utiliser.

Je ne vais pas vous mentir, lorsqu’on souffre d’une calvitie androgénique, il est rare de retrouver une chevelure luxuriante. Les cheveux perdus le sont définitivement.

En revanche, il est possible de retarder considérablement une chute qui débute.

Et si vous êtes atteinte d’une alopécie liée à une autre problématique (hypothyroïdie, carences, SOPK, etc.), tout peut revenir à la normale si vous traitez la cause.

Plus tôt les mesures seront prises et plus les chances d’enrayer le processus seront grandes.

Et vous, avez-vous déjà testé des remèdes naturels efficaces contre la perte de cheveux ?

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Sources :

Merci de ne poser aucune question d’ordre médical, auxquelles nous ne serions pas habilités à répondre.

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