Dans les forêts tropicales, et en particulier celle d’Amazonie, s’épanouit un arbre majestueux mesurant de 25 à 40 mètres: le copayer.
Les Indiens lui doivent un de leurs remède traditionnels les plus efficaces : le baume de copahu ou baume de copaïba (Copaifera officinalis), qu’il ne faut pas confondre avec l’huile essentielle de copahu, même si leurs propriétés sont similaires.
Des vertus vantées dès le XVIIème siècle
Connu de tout temps par les Indiens d’Amazonie pour ses propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes, le baume de copahu est cité pour la première fois par Jean de Léry, en 1578, dans son ouvrage Histoire d’un voyage fait en la Terre du Brésil.
Le baume de copahu entre dans la pharmacopée européenne au début du XVIIème siècle, où il est considéré comme une panacée pour traiter la blennorragie (aussi appelée gonorrhée ou chaude-pisse), qui fait des ravages à cette époque.
Pour le père Labat, prêtre missionnaire et auteur de nombreux récits de voyage, c’est un remède utile contre tous les maux, et plus particulièrement pour cicatriser les plaies de toutes sortes.
En 1627, dans son ouvrage L’Histoire du Brésil, Vicente Rodrigues Palha rapporte, lui aussi, que le baume de copahu peut guérir n’importe quelle blessure de telle manière qu’il ne reste pas de cicatrice après la guérison.
Depuis, les études ont identifié plusieurs molécules (acide copalique, caryophyllène, et alpha-humulène, entre autres), qui confèrent effectivement au baume des propriétés antibactériennes, anti-douleurs et cicatrisantes[1] [2].
En 1739, le botaniste Pierre-Jean-Baptiste Chomel le décrit comme ayant « la vertu d’arrêter la dissentrie, les pertes rouges ou blanches des femmes. On en prend quinze gouttes avec un peu de sucre, ou au double en lavement. On en frotte la région de l’estomac et du nombril pour les indigestions et la colique… »
Son importance décline cependant au XXème siècle, probablement suite à la découverte de la pénicilline (1929).
Pourtant, il demeure un remède fort utile qu’il ne faut pas laisser tomber dans l’oubli.
Huile essentielle ou baume ?
Il peut y avoir confusion, car sur Internet, si vous recherchez « Baume de copahu », vous tomberez neuf fois sur dix sur des sites qui proposent l’huile essentielle de copahu.
Attention pourtant, à bien faire la différence : il existe le baume de copahu à proprement parler, qui est l’oléorésine qui exsude spontanément de l’écorce de l’arbre et l’huile essentielle tirée de cette résine.
Les puristes préféreront le baume, qui contient une substance grasse que l’on ne retrouve pas dans l’huile essentielle, et que l’on peut utiliser aussi bien par voie orale qu’en application locale.
En revanche, les propriétés des deux produits sont sensiblement les mêmes :tous deux sont anti-inflammatoires, cicatrisants et antiseptiques.
Pour ce qui est de leurs modes d’application, comme je vous le disais, seul le baume peut être utilisé par voie interne, pour lutter contre l’inflammation (généralement sous forme de gouttes ou de gélules) ou certaines infections, comme les cystites.
Pour cicatriser les petites plaies, le baume est également à privilégier. Pour cela, il suffit d’en appliquer une petite quantité sur la blessure.
L’huile essentielle est, quant à elle, réservée aux massages (toujours diluée dans une huile végétale à 20 % maximum). Elle est souveraine pour tout ce qui a trait aux douleurs inflammatoires musculaires ou articulaires. Si vous avez un hématome ou une bosse, vous pouvez également lui faire confiance pour vous soulager.
Certains l’utilisent aussi contre les infections de l’épiderme (mycoses ou gale par exemple), et même pour faire disparaître les cors aux pieds.
Le cadeau bonus du baume de copahu
En plus de son action sur le corps physique, le baume de copahu influe également sur notre psychisme et notre corps énergétique.
Pour résumer, vous pouvez compter sur lui, pour la partie physique, comme :
- Anti-inflammatoire puissant
- Cicatrisant et anti-infectieux cutané (il fait un excellent après-rasage, après-épilation et après-solaire)
- Antalgique (pensez-y en cas de règles douloureuses, ou de douleurs liées à l’endométriose)
- Antifongique
- Énergisant surrénalien
- Tonique général
- Antiseptique urinaire
- Stimulant circulatoire
Et sur les plans subtils, comme :
- Revitalisant
- Stimulant psychique
- Un moyen de cicatriser les blessures intérieures, les « bleus à l’âme »
- Un moyen d’accéder au pardon, à la non-violence et à la paix intérieure
- Si vous avez des difficultés à vous adapter aux changements
- En cas de dépression
Si vous êtes tenté par ce baume magique, vous pouvez vous en procurer en cliquant ici ou en cliquant là.
A noter toutefois que le baume de copahu est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes et aux enfants de moins de 12 ans, pour la voie orale, et de moins de 6 ans, pour la voie cutanée.
Ne pas utiliser en cas d’antécédents de convulsions.
Il est conseillé de faire préalablement un test d’application cutanée au pli du coude pour éviter tout risque d’allergie.
Chez certaines personnes, le baume tout comme l’huile essentielle peuvent provoquer des démangeaisons. N’hésitez pas à les diluer dans une quantité plus importante de corps gras (huile d’abricot ou d’amande douce par exemple).
Connaissiez-vous ce trésor de l’Amazonie ?
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