Pendant de nombreuses semaines, le Dr Jacob Harich, jardinier à ses heures perdues, a été vu taraudé par une question : Comment se faisait-il que, dans son compost, les pépins de pamplemousse restaient intacts ?
Il devait en avoir le cœur net.
Aussi, un jour, a-t-il décidé de résoudre ce mystère.
En analysant leur composition, il a mis en évidence la présence de composés antimicrobiens, qui les rendent insensibles à l’attaque des bactéries.
C’est ici que commence la belle histoire d’un antibiotique naturel puissant, extrait des pépins de pamplemousse.
Une découverte révolutionnaire
Plus tard, dans les années 90, le Dr Allan Sachs, chiropracteur et nutritionniste, a repris les travaux du Dr Harich, et ce qu’il a alors mis en évidence l’a amené à se demander s’il n’avait pas dans ses éprouvettes l’antibiotique parfait.
En effet, alors qu’un antibiotique de synthèse se contente d’éradiquer quelques souches de bactéries, l’extrait de pépins de pamplemousse (EPP), lui, montre une efficacité étonnante contre environ 800 souches de bactéries et virus, sur une centaine de champignons, ainsi que sur un très grand nombre de parasites unicellulaires !
Mais ce n’est pas tout, l’EPP présente également :
- Une action puissante et rapide ;
- Une innocuité totale pour les bactéries utiles de l’organisme (notamment celles du microbiote intestinal) ;
- Un soutien pour les défenses immunitaires, alors que les antibiotiques classiques les inhibent pour faire le travail à leur place ;
- Une absence de toxicité et d’effets secondaires.
Nous savons que les bactéries multirésistantes augmentent en raison de l’abus et de la mauvaise utilisation des antibiotiques.
Eh bien, des recherches récentes font de l’EPP un candidat idéal pour solutionner cet inquiétant problème[1].
Voici ce que dit la conclusion de l’un de ces études :
« Nous pouvons conclure que l’extrait de pépins de pamplemousse est une substance antibactérienne d’origine naturelle qui présente un effet antibactérien même à une très faible concentration, c’est donc un bon candidat qui peut être utilisé pour prévenir ou réduire les infections nosocomiales [infections contractées au cours d’un séjour dans un établissement de santé, ndlr.]. »
Un remède efficace aussi bien par voie externe, que par voie interne
Les extraits de pépins de pamplemousse sont des préparations obtenues à partir des fruits du Citrus paradisi (le pomelo) ou du Citrus grandis (le pamplemousse vrai), riches en flavonoïdes (des molécules de défenses antioxydantes développées par les végétaux pour lutter contre les infections bactériennes, virales et fongiques), en vitamine C et en minéraux.
Ils renferment aussi du tocophérol (vitamine E) et des stérols.
C’est cette synergie particulière qui confère aux EPP leur efficacité, tant par voie orale…
- Pour les troubles gastro-intestinaux,aussi bien les infections bactériennes ou parasitaires que les inflammations de type gastrites ou ulcère de l’estomac ;
- Pour les candidoses, y compris les atteintes dues au Candida albicans[2]. L’infection à Candida est compliquée à soigner, car elle est associée à la formation de biofilms inhibant les traitements classiques. La prise d’extrait de pépins de pamplemousse contribue à limiter leur formation ;
- Pour les maladies hivernales (rhume, grippe, angines, etc.). A noter que l’utilisation d’un spray nasal contenant de l’extrait de pépins de pamplemousse s’est montrée efficace comme traitement complémentaire potentiel dans les cas légers à modérés de COVID-193 ;
- Pour les infections urinaires ;
- Contre la fatigue chronique et l’affaiblissement immunitaire ;
- Contre les allergies.
Pour tous ces maux, la posologie usuelle consiste à mélanger 6 à 20 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse dans un verre d’eau, 2 à 3 fois par jour.
… que par voie externe :
- En gargarisme pour les maux de gorge ;
- Pour les maux de bouche (aphtes, muguet, gingivite), en appliquant simplement quelques gouttes pures sur la zone à traiter ou en bain de bouche dilué dans un peu d’eau ;
- Pour soigner la peau (acné, dermatites, piqûres d’insecte, psoriasis, eczéma, urticaire, verrues, mycoses, désinfection des petites coupures), en application locale pure ou légèrement diluée sur la zone à traiter ;
- Pour le cuir chevelu (pellicules, irritations), en ajoutant quelques gouttes au shampooing.
EPP et interactions médicamenteuses
De nombreuses mises en garde alertent sur le fait que le pamplemousse et son jus ne doivent pas être consommés avec certains médicaments.
En effet, ce fruit contient des substances (quercétine, naringénine, bergamottine), qui désactivent des enzymes spécifiques, dont le rôle est de transformer les médicaments au niveau de l’intestin et du foie.
Or si ces enzymes sont inhibées, les médicaments ne sont plus éliminés aussi bien et ils se retrouvent alors en trop grande quantité dans le sang.
Cela peut entraîner des effets indésirables plus ou moins graves et ce, même à faible dose.
A titre d’exemple, un seul verre de jus de pamplemousse (environ 250 ml) semble être suffisant pour obtenir un effet délétère.
Alors, qu’en est-il pour l’EPP ?
Les interactions sont également possibles avec certains médicaments, comme les hypocholestérolémiants (statines), les médicaments prescrits pour traiter les troubles cardiaques, les antibiotiques de synthèse, les immunosuppresseurs, les traitements anticancéreux, les médicaments à visée nerveuse centrale (antidépresseurs et sédatifs), et les anti-inflammatoires.
Prudence donc si vous suivez un traitement.
Une liste complète des médicaments incompatibles avec les extraits de pépins de pamplemousse a été dressée en 2012.
Je n’en ai pas trouvé de plus récentes.
Vous la trouverez juste ici.
A noter que le plus prudent reste de demander conseil à votre médecin, si vous souhaitez prendre de l’extrait de pépins de pamplemousse.
Attention à la qualité !
Si vous voulez un produit qui soit réellement efficace, il faut se méfier des extraits qui sont coupés au jus de pamplemousse ou contenant des résidus de pesticides .
Le marketing a fait son œuvre et on trouve tout et n’importe quoi en matière de qualité et de prix.
Je vous conseille de dépenser un peu plus, pour être certain de vous procurer un produit sain et efficace.
Pour cela, le premier point à vérifier est qu’il s’agit bien majoritairement d’extrait de Citrus paradisi.
Ensuite, la teneur en extrait de pépins de pamplemousse doit être d’au moins 33 %.
Il doit contenir au minimum 400 mg de flavonoïdes bio pour 100 ml de produit fini.
La composition du produit est parfois complétée par un agent stabilisant (comme la glycérine), ou de l’extrait de pépins de pamplemousse issu du Citrus grandis. Cela n’est pas gênant, à condition que la teneur en extrait de pépins de Citrus paradisi soit largement majoritaire.
Choisissez une formule bio, sans additifs, sans solvants chimiques, sans alcool et sans ajouts de bioflavonoïdes ou de vitamine C (l’extrait en contient naturellement et le fait d’en ajouter n’est pas bon signe).
Sachez également que la forme liquide est préférable aux comprimés car bien plus efficace.
Enfin, dernier conseil, évitez de vous procurer votre extrait sur des sites aux prix trop alléchants pour être honnêtes…
On trouve des EPP de qualité dans tous les magasins bio, alors ne cherchez pas plus loin.
Et vous ? Comment et pourquoi utilisez-vous l’extrait de pépins de pamplemousse ?
N’hésitez pas à échanger avec moi en commentaires.
Bonjour, qu’est-ce qu’on peut faire quand on a la rectocolite hémorragique Comme soit naturel, merci d’avance
Bonjour ! Merci pour cet article bien intéressant ! Savez-vous combien de temps on peut garder son EPP au frigo une fois ouvert? Merci !
MERCI!P0ur ces infos utiles données tout SIMPLEMENT.
Merci pour cet article sur les extraits de pépins de pamplemousse. C’est bienvenu en ce début de saison hivernale.
J’en avais entendu parler, mais je n’en savais pas grand chose.
Alors, encore une fois, merci !!!
Bonjour, je connaissais l’utilisation des pépins de pamplemousse comme antibiotique naturel mais je préfère l’utilisation de l’argent colloïdal qui est bien plus efficace contre toutes sortes de virus et bactéries, même les plus résistantes, mais surtout sans contre-indications ou effets secondaires !
Cordialement.
j’ai 76 ans, et j’utilise l’EPP depuis l’âge de 25 ans. Je suis allergique à la pénicilline depuis l’âge de 18 ans, et j’ai donc dû chercher des alternatives thérapeutiques. L’EPP a été la première, et j’en suis toujours satisfaite. Je me suis également formée en aromathérapie, ce qui a complété mes choix lorsqu’il s’est avéré vers 40 ans que j’étais également allergique aux antibiotiques (avec choc anaphylactique). Mais… attention à l’automédication, c’est très risqué, et donc suivez des formations avec des experts en aromathérapie pour prendre soin de vous et des vôtres en première urgence – sans oublier de… Lire la suite »
Bonjour
Vous cnseillez les EPP bio, citrus Paradisi, sans additifs, ok mais sans bioflavonoides, tous les labos que
je consulte en ajoutent comme si c’était un gage de qualité.
Alors quel labo préconiser ou bien ne pas suivre cette recommandation ?
Merci de bien vouloir répondre
F.Armand
bonjour,
un médecin spécialiste de la santé buco dentaire a écrit que l’extrait de pépin de pamplemousse a un effet négatif sur la flore buccale, qui communique avec la flore intestinale ( en détruisant tout ce qui la compose). Qu’en pensez vous?
Vous dites :or si ces enzymes sont inhibées, les médicaments ne sont plus éliminés aussi bien et ils se retrouvent alors en trop grande quantité dans le sang.
ça me semble très bien, comme cela on pourra diminuer les doses de médicaments
Qu’en pensez-vous ?
Descartes que je peux utiliser les graine de pamplemousse naturel après avoir manger un pamplemousse
EPP interdit losque l’on prend des anti-rejets.