Chers amis,
Je voudrais vous parler aujourd’hui du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK ou syndrome de Stein-Leventhal).
Première raison : malgré ses conséquences parfois terribles, ce mal demeure trop souvent méconnu, même s’il touche entre 5 % et 15 % des femmes en âge de procréer !
Deuxième raison :le sujet me touche personnellement, puisque l’une de mes proches amies a découvert récemment qu’elle en souffrait.
Ce fut pour elle un choc terrible.
Elle ne soupçonnait absolument pas qu’elle en était atteinte et ignorait totalement que cela pouvait compliquer son désir de grossesse.
Un double traumatisme pour elle, qui désirait tant avoir un enfant…
Douleurs, hirsutisme, obésité, diabète, stérilité : mais que se passe-t-il en vous ?
On parle de syndrome des ovaires polykystiques lorsque le volume des ovaires augmente en présence de plusieurs petits kystes, non cancéreux, je précise.
Le SOPK fait partie des maladies gynécologiques endocriniennes chroniques.
Comme ses symptômes sont le plus souvent bénins, il n’est parfois jamais identifié !
Parmi les plus fréquents il y a l’absence de règles ou les troubles du cycle menstruel (règles très irrégulières).
Mais aussi les douleurs abdominales, une tendance à prendre du poids ou une obésité latente, les problèmes d’acné récurrents, la fatigue.
Si vous avez fréquemment envie d’uriner, ce peut être en raison de la présence d’un kyste, qui fait pression sur votre vessie.
Dans les cas les plus prononcés, on constate une présence excessive de poils sur la poitrine, le ventre, et les seins (hirsutisme), due à des niveaux élevés d’androgènes, les hormones dites « mâles ».
Le SOPK peut également entraîner une résistance à l’insuline conduisant à un diabète de type 2.
Enfin, et surtout, parce qu’il perturbe fortement l’ovulation, il entraîne des troubles majeurs de la fertilité allant parfois jusqu’à la stérilité.
Ce sont souvent ces difficultés à tomber enceinte qui vous poussent à consulter.
C’est à cette occasion qu’est posé le diagnostic.
Et là, la surprise a un goût amer…
Pourquoi c’est tombé sur moi ?
Cette maladie est l’une des premières causes des troubles de la fertilité chez les femmes.
Pourtant, les scientifiques sèchent sur l’origine de ces kystes.
Ils subodorent une composante génétique provoquant un dérèglement hormonal.
Le facteur principal qui déclencherait le SOPK serait un excès d’hormones androgènes chez les femmes qui en sont atteintes.
Pour expliquer cet excès de testostérone inhabituel, appelé « hyper androgénie » les pistes suggèrent un faible taux de SHBG (sex hormone binding globulin), qui augmenterait le taux de testostérone active circulant dans l’organisme.
Les facteurs aggravants pourraient être :
- un taux d’insuline élevé à cause d’un surpoids (les femmes obèses sont plus souvent atteintes par le SOPK que les femmes minces) ;
- une résistance à l’insuline ;
- une élévation de la LH (l’hormone lutéale) de la FSH (l’hormone folliculo-stimulante), deux hormones impliquées dans les cycles menstruels.
On observe également souvent dans le SOPK une élévation de la DHEA (androgène aux effets antivieillissement).
Des études commencent cependant à paraître.
Les cliniques IVI de Séville (spécialisées dans les problèmes de fertilité), par exemple, apportent des éléments nouveaux1.
L’équipe de recherche a analysé les niveaux d’expression (présence et efficacité) des protéines neurokinine B et kisspeptine qui jouent un rôle majeur dans les fonctions hormonales de reproduction.
Les résultats montrent clairement que chez les patientes atteintes de SOPK, les gènes qui définissent ces deux protéines sont déficients.
Une autre étude pointe du doigt l’hormone anti-müllerienne2.
Dans les premières semaines de la gestation, cette hormone joue un rôle clé dans la formation des organes sexuels de l’enfant à naître.
Pour faire simple, en l’absence (ou à un faible taux) d’hormone anti-müllerienne, le bébé sera une fille, et dans le cas contraire, le futur bébé sera un garçon.
De leur côté, les chercheurs de l’Inserm ont découvert que les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques présentaient un taux d’hormone anti-müllerienne anormalement élevé, et qu’elles risquent de mettre au monde des filles qui seront à leur tour atteintes du syndrome3.
Vous avouer vaincue ? Jamais !
Souvent, on entend : « Aucun traitement ne permet de guérir du SOPK. »
Or, vous commencez à me connaître, je n’aime pas me résigner de la sorte.
Alors, certes, on ne peut empêcher les kystes responsables des symptômes de se former
Mais on peut soulager les symptômes.
En premier lieu, votre gynécologue vous prescrira un traitement hormonal pour faire baisser votre taux de testostérone, et ainsi régulariser votre cycle et réduire votre pilosité ou votre acné éventuelles.
Ensuite, les chercheurs de l’Inserm qui s’intéressent au SOPK ont aussi découvert qu’un médicament, le Cetrorelix, habituellement employé pour contrôler l’ovulation, pouvait aussi faire disparaître les symptômes du SOPK.
Leurs essais se cantonnent pour le moment aux souris, mais ils constituent un espoir pour de nombreuses femmes aujourd’hui dans l’incapacité d’avoir des enfants.
La nature à la rescousse
Je vous livre quelques conseils personnels :
Chouchoutez vos intestins
Ils sont à la base de notre santé.
Quand les intestins sont en souffrance, par effet domino, c’est le reste de l’organisme qui trinque.
Variez votre alimentation et entretenez votre flore intestinale avec des pré- (bananes, lentilles, amandes) et probiotiques (lait fermenté, olives, choucroute).
Misez sur la maca
La maca (lepidium meyenii) est une plante racine qui pousse dans la région des Andes.
Elle commence à faire parler d’elle contre les troubles de la ménopause et contre l’infertilité.
Elle agirait comme un régulateur endocrinien.
Vous pouvez l’utiliser sous forme de comprimés ou de poudre : 3 à 9 grammes par jour en fonction de l’intensité des symptômes.
Attention : cette plante est un puissant énergisant, les personnes hypertendues éviteront d’en consommer.
Le palmier nain, LA plante anti-androgène
En cas de syndrome des ovaires polykystiques, ce sont les hormones « mâles », produites de manière excessive chez la femme, qui posent problème.
Le palmier nain va les réduire au silence et ainsi soulager les différents symptômes du SOPK.
La posologie moyenne à adopter est de 320 milligrammes par jour.
Demandez toujours un avis médical avant d’utiliser cette plante.
J’espère que certaines d’entre vous y verront désormais plus clair sur le syndrome des ovaires poly kystiques.
Vous n’êtes pas seule.
Un mot d’ordre : ne subissez pas, agissez !
À bientôt,
Laurent des Éditions Nouvelle Page
Je suis magnétiseur, et j’ai de bon résultats , en faisant disparaitre cet ennuis particulier.