Les remèdes que nous devons à Pierre et Anne-Marie Tubery - Nouvelle Page Santé

Les remèdes que nous devons à Pierre et Anne-Marie Tubery

Pierre Tubery

Certains individus survolent le commun des mortels, c’est ainsi.

Ils semblent posséder tous les dons, toutes les qualités, toutes les audaces.

C’est le cas des médecins Pierre Tubery et Anne-Marie (son épouse), qui nous ont légué tant et tant de savoirs et de remèdes.

Médecin, humaniste, insatiable curieux, musicien, chanteur, linguiste, écologiste : voilà qui ne fait que résumer la personnalité et les compétences de Pierre Tubery !

Décédé le 25 janvier 2017 à l’approche de sa 88e année, sa vocation puissante à soigner son prochain l’aura accompagné jusqu’à son dernier souffle.

Anne-Marie, quant à elle, était médecin homéopathe, titulaire d’un diplôme universitaire en cancérologie. Elle a d’ailleurs créé une association pour le cancer du sein[1]. Elle est aujourd’hui à la retraite.

Nous devons à ces médecins, entre autres, l’usage du Desmodium pour prendre soin de notre foie.

Laissez-moi vous conter cette histoire passionnante.

L’Afrique, terre de guérisseurs

C’est leur engagement humaniste qui a mené Pierre et Anne-Marie Tubery à se rendre au Cameroun dans les années 60.

On ne trouvait alors qu’un médecin pour 50 000 personnes !

De leur propre aveu, forts des connaissances scientifiques occidentales, le couple n’accordait à son arrivée que peu d’importance aux médecines locales.

Ils se sentaient investis du rôle de « sauveurs providentiels ».

Cependant, la rencontre de quelques guérisseurs locaux les fit rapidement changer de cap.

Cette forme de médecine qui leur était inconnue s’avérait redoutablement efficace.

Ce fut alors la découverte passionnante d’un monde extrêmement riche et un retour aux remèdes fondamentaux issus des plantes.

En effet, cette médecine millénaire repose sur deux piliers que sont : la pharmacopée locale (les plantes) et la spiritualité.

Pour vous donner une idée, sachez que plus de 4 000 plantes sont utilisées à des fins médicinales en Afrique ! C’est dire à quel point elles sont incontournables.

Elles sont considérées comme ayant non seulement des capacités de guérison, mais également une signification symbolique et spirituelle.

Ce dernier point étant sans doute ce qui sépare le plus les médecines traditionnelles dans leur ensemble et la médecine moderne occidentale.

Cependant, très vite, il sembla indispensable au couple Tubery de se pencher sérieusement sur la phytochimie et la pharmacologie des plantes locales.

Ainsi, science et tradition allaient pouvoir se rejoindre pour le meilleur.

De grandes découvertes

Le couple Tubery fut constamment épaulé dans ses recherches par des scientifiques de haut niveau et des patients regroupés en associations.

Il fallait que ces plantes africaines si précieuses présentent des critères de fiabilité, de sécurité, d’efficacité pour prétendre à l’appellation de « médicament ».

Ayant constaté des guérisons spectaculaires d’hépatites suite à la prise d’une plante locale prescrite par les guérisseurs traditionnels, ils révélèrent ainsi les pouvoirs du Desmodium.

À cette époque, ce remède, grand allié du foie, était complètement inconnu des européens.

Aujourd’hui, il est couramment conseillé par les naturopathes pour aider le foie à se régénérer lors d’une grande fatigue hépatique.

Ils mirent également au jour les vertus du Gnidia kraussiana qui prospère dans diverses zones de l’Afrique subsaharienne.

Grâce à cette plante, il semble possible de traiter les infections chroniques des voies respiratoires, les affections ORL, les leucémies, mais aussi certaines pathologies cutanées comme l’eczéma.

Les guérisseurs africains utilisaient également la racine d’une plante fort efficace pour traiter le psoriasis, les dermites allergiques et le prurit : Securidaca longepedunculata.

Très répandue au Burkina Faso, au Soudan, au Mali, au Cameroun et au Sénégal, on la surnomme arbre à serpent, car elle est aussi utilisée pour soigner les morsures de serpent.

Elle possède notamment des propriétés anti-inflammatoires exceptionnelles.

Avec ces nouvelles connaissances acquises, il ne restait qu’à rentrer en France pour faire profiter de ces remèdes au plus grand nombre.

Un travail d’équipe

Les effets médicinaux des plantes ramenées d’Afrique ont été étudiés et confirmés à la Faculté des sciences de Toulouse où le Dr Tubery a été accueilli par le professeur Montant, spécialiste des végétaux et des champignons.

Il fait alors la connaissance de Jacqueline Ragot, chargée de recherche en pharmacie au CNRS.

Passionnée par les découvertes du couple Tubery, elle abandonnera tout bonnement son poste pour étudier avec eux la chimie des plantes africaines.

Il faut savoir que tous les travaux de cette fine équipe se déroulent alors dans l’illégalité.

Les ennuis sont fréquents avec la justice, mais cela ne suffit pas à les décourager.

Au début des années 80, des réseaux de distribution s’organisent, notamment via l’Association Solidarité pour le Soutien aux Malades.

C’est ainsi que les produits de phytothérapie mis au point au Centre de Recherches de Pierre Tubery et Jacqueline Ragot commencent à se faire connaître.

Desmodium adscendens, Securidaca longipedunculata et Gnidia kraussiana démontrent toute leur efficacité sur le terrain, et petit à petit la notoriété du Dr Tubery et de ses plantes grandit.

Cerise sur le gâteau : ses patients ne louent pas que ses qualités de médecin, ils sont aussi séduits par son humanité, sa capacité d’écoute, sa modestie, et son désintéressement (les malades les plus modestes sont soignés pour presque rien).

L’une des phrases préférées du Docteur ?

« Guérir quelquefois, soulager souvent, consoler toujours. » (Hippocrate)

Ses patients lui rendront bien son dévouement en le défendant systématiquement lors des différentes mises en accusations par le Conseil de l’Ordre, dont il sortira toujours innocenté.

Le desmodium, la plante du foie

Le desmodium est la plante phare découverte par le couple Tubery. Si votre foie est fatigué, c’est vers elle que vous devez vous tourner.

Comment savoir si c’est le cas ? C’est assez simple :

  • Vous avez des réveils difficiles ;
  • Vous avez le teint pâle ;
  • Vous souffrez de lourdeurs digestives après les repas ;
  • Vous êtes constamment fatigué ;
  •  ET SURTOUT : Vous vous réveillez souvent la nuit entre une heure et trois heures du matin, parfois avec une sensation de soif intense.

En effet, nous suivons un rythme biologique d’environ 24 heures pendant lesquelles l’énergie circule d’un organe à un autre.

Entre 23h et 1h du matin, l’énergie domine dans la vésicule biliaire, puis elle passe dans le foie où elle agit jusqu’aux alentours de 3h du matin.

Un réveil nocturne répété durant cette tranche horaire traduit le plus souvent un engorgement du foie.

Gare à l’insuffisance hépatique qui est plus fréquente qu’on ne le pense et dont on souffre sans le savoir !

Rien de très grave mais le foie, fatigué, tourne au ralenti.

L’organisme s’en accommode au début mais, si on continue à malmener son foie, des troubles plus gênants peuvent apparaître (jaunisse, perte d’appétit, nausées, etc.).

À terme, une insuffisance hépatique non traitée peut favoriser le risque de cancer du foie.

Nos modes de vie sollicitent le foie plus que de raison : mauvaise alimentation, consommation de médicaments, d’alcool, pollutions multiples, etc.

Il est véritablement important de drainer, régénérer et stimuler son foie régulièrement. Pour cela, tournez-vous vers le Desmodium[2],[3],[4].

Son emploi est on ne peut plus simple : Il suffit de faire bouillir pendant 15 minutes 10 grammes de plante sèche (tiges et feuilles) dans un demi-litre d’eau et de filtrer.

La décoction obtenue doit être bue dans la journée sous forme de cures de 10 jours (espacer chaque cure d’une quinzaine de jours pour ne pas trop solliciter votre foie).

Vous trouverez cette plante également en gélules ou sous forme liquide (ampoules) dans n’importe quel magasin bio ou pharmacie (dans ce cas, respectez la posologie indiquée par le fabricant).

Le desmodium est un remède puissant, alors n’en abusez pas et respectez bien les recommandations ! Sachez que 3 ou 4 cures dans l’année sont généralement suffisantes.

Attention, le desmodium est déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes, aux enfants de moins de 12 ans, aux personnes qui prennent des anticoagulants ou qui souffrent d’allergies aux dérivés salicyliques, ainsi qu’en cas d’insuffisance cardiaque ou rénale.

Un point important : Si vous souhaitez prendre du desmodium pour diminuer l’effet toxique de vos médicaments de chimiothérapie, il est nécessaire d’en parler à votre médecin.

En effet, il présente deux risques en cas de prise pendant votre cure de chimiothérapie :

  • un effet accélérant l’élimination de certains médicaments : dans ce cas, le desmodium rendrait votre chimiothérapie inefficace.
  • ou un effet inverse pour d’autres médicaments, en ayant un effet d’inhibition des enzymes nécessaires à leur élimination par le foie. Le desmodium pourrait alors être responsable d’un surdosage de votre chimiothérapie.

Dans tous les cas, si vous êtes suivi pour un cancer et que vous êtes sous chimiothérapie, ne prenez jamais le desmodium pendant la cure de chimiothérapie.

Prenez-le plutôt entre les chimiothérapies en laissant un espace de quelques jours après votre dernier traitement.

Une association coup de cœur !

L’Association Solidarité Ressources Santé s’est constituée fin 1982 autour du Dr Pierre Tubery.

Elle distribuait à cette époque les produits de phytothérapie mis au point au Centre de Recherches Phytothérapiques à partir de 3 plantes africaines : le Desmodium adscendens, le Securidaca longipedunculata et le Gnidia kraussiana.

Depuis 2010, l’Association a vu son activité s’orienter exclusivement vers l’information, le soutien et la prévention : permanences quotidiennes, organisation de conférences et de rencontres, ateliers bien-être, groupe de parole, aide aux personnes en difficulté financière etc.

Je vous invite à consulter leur site pour en savoir plus ICI : https://solidariteasrs.fr/

Et vous, utilisez-vous le desmodium ? Saviez-vous déjà que nous devions son utilisation au couple Tubery ?

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Sources :

Merci de ne poser aucune question d’ordre médical, auxquelles nous ne serions pas habilités à répondre.

En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que les éditions Nouvelle Page pourront l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.

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Sabine LE CARS
2 jours il y a

médecin retraitée ayant travaillé en Afrique entre 1970 et 1974 j’ai pu constater l’efficacité des plantes africaines et cela a orienté mes pratiques médicales et je soigne beaucoup avec les plantes (dont la consoude, fracture du trochanter consolidé en 21 jours) et je fais des ateliers j’ai également eu la chance de rencontrer le couple Tubéry à des conférences à Toulouse. Merci pour votre témoignage, cela m’a beaucoup touchée

Bonnet
2 jours il y a

Bonjour, j e sais bien que c’est le couple TUBERY qui a introduit le Desmodium en France , je suis originaire de la région Toulousaine et j’ai consulté , le dr Anne Marie Claustre TUBERY comme médecin homéopathe , dans les années 91 / 92 ! Depuis longtemps je lisais des informations sur le Desmodium dans la revue L’ IMPATIENT qui par la suite est devenu ALTERNATIVE SANTE ! J’ai indiqué à deux reprises les coordonnées à deux clientes atteintes d ‘un cancer et qui on étaient soutenu et aidé par l’association solidarité , voila , je confirme donc vos… Lire la suite »

TAHON Gilles
TAHON Gilles
2 jours il y a

Consommat de desmodium depuis des années, je ne savais pas que le docteur Tubery était à l’origine de son implantation en France.

Herzog A
Herzog A
2 jours il y a

Merci beaucoup pour cette lettre qui m’a fait chaud au coeur et reveillé de lointains souvenirs
J’ai aussi connu le couple Tubéry lors de conférences, étant toulousaine à l’époque
Le desmodium a sauvé un ami atteint d’hépatite gravissime et condamné par la médecine classique

Mienville Marie
1 jour il y a

J’ai connu le desmodium au début du sida car, comme il n’y avait pas de traitement spécifique, on conseillait le desmodium

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