Si je vous disais que quatre règles de vie peuvent changer votre façon de voir le monde et vous mener à la paix intérieure ?
En réalité, ce n’est pas moi qui vous fais cette promesse mais Don Miguel Ruiz, l’auteur du best seller mondial : Les quatre accords toltèques.
Pourquoi ce livre est toujours en tête des ventes depuis presque 30 ans ?
Les Quatre Accords toltèques, dont le titre original est : The Four Agreements, s’est vendu à plus de quatre millions d’exemplaires dans le monde.
Pourquoi un tel succès ?
D’abord, il y l’histoire personnelle de son auteur.
Né en 1952 dans une famille de guérisseurs au Mexique, Don Miguel Ruiz se lance dans une carrière de neurochirurgien, avant qu’une EMI (expérience de mort imminente) ne change sa vie à tout jamais.
Suite à cet événement, il éprouve le besoin de retrouver ses racines et plus spécialement le savoir de ses ancêtres toltèques.
C’est ainsi qu’il devient chaman et très vite, souhaite transmettre la sagesse qu’il a acquise au plus grand nombre.
Écrit en 1997 et traduit en français en 1999, son premier ouvrage, Les Quatre Accords toltèques, a vite trouvé son public.
Il a notamment inspiré bon nombre de thérapeutes qui ont intégré ses principes dans leurs méthodologie.
Pour expliquer cette réussite, il faut ensuite reconnaître à son auteur une faculté à transmettre des idées parfois complexes avec des mots simples et des cas concrets.
Il ne nous noie pas dans un flot d’informations et va à l’essentiel.
Don Miguel Ruiz présente ainsi une sorte de guide que chacun peut consulter de temps à autre pour retrouver son chemin (le livre ne fait qu’une centaine de pages).
Quatre accords à passer avec soi-même pour une vie plus épanouie… rien de plus simple !
Si je résume rapidement, le livre de Don Miguel Ruiz propose à ses lecteurs de passer avec eux-même quatre accords visant à briser leurs croyances limitantes.
En effet, selon lui, nous conditionnons notre esprit depuis l’enfance à fonctionner selon des convictions issues de notre éducation, de notre culture, et/ou de nos dogmes religieux.
Voilà comment nous nous retrouvons à penser et agir en fonction de ce qui nous paraît vrai ou faux, bon ou mauvais, beau ou laid, possible ou impossible et en fonction de principes tels que « Je dois me comporter de telle ou telle façon », « Je dois réussir », « Je dois me conformer à la norme », etc.
Avec cette façon de voir les choses, ce “filtre” qui nous est propre, nous agissons chaque jour en fonction d’une fausse représentation de nous-même et du monde.
Il en résulte invariablement des conflits intérieurs qui nous torturent, et nous conduisent à un mal-être que nous n’arrivons pas vraiment à expliquer.
Certains vont même jusqu’à penser qu’ils méritent de subir les situations désagréables qu’ils vivent au quotidien.
Tout le sujet du livre est de s’affranchir de ces croyances, en suivant les préceptes des Toltèques, cette civilisation qui a rayonné entre 900 et 1200 de notre ère et a inspiré aussi bien les Mayas que les Aztèques.
Une civilisation qui fait rêver
Je ne peux pas évoquer l’ouvrage de Ruiz sans dire un mot de la culture toltèque.
Les Aztèques étaient tellement fascinés par ces derniers qu’ils les considéraient comme les inventeurs de toute civilisation.
Dans son Histoire générale des choses de la Nouvelle-Espagne, publiée en 1569, le missionnaire franciscain Bernardino de Sahagún (1499-1590) rapporte le point de vue des Aztèques sur leurs prédécesseurs :
« Les Toltèques étaient sages. Leurs œuvres étaient toutes bonnes, toutes parfaites, toutes admirables, toutes merveilleuses… Ils ont inventé l’art de la médecine… Et ces Toltèques étaient très sages, car c’étaient des penseurs, car ils ont inventé le décompte des années… Ces Toltèques étaient justes. Ils n’étaient pas trompeurs. Leurs mots étaient des mots clairs… Ils étaient grands, ils étaient plus importants que les gens aujourd’hui… Ils étaient très pieux… Ils étaient riches.»
On comprend mieux à travers ces mots comment les Toltèques du sud du Mexique ontt pu influencer les cultures qui se sont succédées par la suite dans la région.
Ils sont unanimement dépeints comme des hommes et des femmes de connaissance, dont les maîtres (naguals ou chamans) transmettent leur savoir et leur sagesse de génération en génération.
Selon la tradition, ils sont à également l’origine de la culture artistique et intellectuelle de la Méso-Amérique.
Peintres, sculpteurs, constructeurs en avance sur leur temps, ils sont également experts des écritures pictographiques.
De véritables modèles donc…
Le premier accord toltèque : “Que votre parole soit impeccable”
Que ce soit pour communiquer avec les autres ou lors de nos dialogues intérieurs, la parole occupe une place importante dans notre vie.
Avoir conscience du sens des mots, de leur pouvoir et en faire bon usage est nécessaire pour éviter les conflits et les incompréhensions.
Un simple mot peut parfois changer une vie en nous enfermant dans des croyances limitantes.
Je vous donne un exemple :
Lorsque j’étais enfant, j’avais des difficultés en mathématiques. Un jour, un professeur m’a fait comprendre que cette matière n’était pas faite pour moi et que je n’y comprendrai jamais rien.
Pendant des années, j’ai alors détesté les maths et j’étais persuadé d’être nul en la matière.
Il m’a fallu attendre longtemps avant de me retrouver à nouveau confronté aux mathématiques, mais cette fois-ci, dans le cadre d’une application concrète (lors d’une formation).
Ma crainte était terrible : « ça va être trop compliqué pour moi » et pourtant, je me suis rendu compte que, non seulement, je parvenais à m’en sortir mais qu’en plus j’y prenais du plaisir !
Une véritable découverte pour moi !
Le premier accord nous invite donc à :
- Ne pas utiliser la parole contre soi (cesser de s’auto-critiquer, s’accepter sans porter de jugement, éviter de ressasser des pensées négatives).
- Ne pas utiliser la parole contre l’autre. Éviter de juger, d’insulter, de critiquer l’autre. Médire sur quelqu’un n’est pas seulement néfaste pour la personne qui reçoit ce jugement, cela l’est surtout pour la personne qui l’émet. Le jugement que l’on porte est en réalité le miroir de nos propres failles.
Utilisons plutôt le pouvoir des mots pour diffuser de l’indulgence, pour soutenir, encourager, rassurer, complimenter et féliciter.
Le deuxième accord : “Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle”
Il s’agit de se protéger du potentiel destructeur de la parole des autres mais aussi d’un moyen de se détacher de notre sentiment d’importance personnelle, autrement dit, savoir prendre du recul sur soi-même et les autres.
Car nous ne sommes pas le centre du monde !
Une fois libéré du regard d’autrui, on s’affranchit de bien des émotions négatives et futiles (colère, ressentiment, honte, peur d’être rejeté).
Une personne qui vous insulte n’est-elle pas submergée par sa propre violence ?
Si ce n’est pas vous qui en subissez les conséquences, ce sera un autre. Il n’y a, au fond, rien de personnel là-dedans.
Si quelqu’un vous dit que vous êtes incompétent, il exprime sa vision du monde.
Quel sentiment de liberté quand le regard extérieur nous importe peu !
Nous pouvons alors diriger notre vie sans avoir peur du jugement des autres.
Don Miguel Ruiz exprime cette idée ainsi : « Ce que vous pensez, ce que vous ressentez, c’est votre problème, pas le mien. C’est votre façon de voir le monde. Cela ne me touche pas personnellement, parce que vous n’êtes confronté qu’à vous-mêmes, pas à moi. D’autres auront une opinion différente, selon leur système de croyances.»
Le troisième accord : “Ne faites pas de suppositions”
Faire des suppositions, se faire des films, se monter le bourrichon comme on dit, est une mauvaise habitude qui nous empoisonne la vie.
En faisant des suppositions, nous avons tendance à les prendre pour une réalité, ce qui est faux la plupart du temps car les autres personnes qui nous entourent n’ont pasles mêmes schémas de pensée que nous.
Cela génère bien souvent des attentes erronées, des malentendus, du ressentiment, de la jalousie, voire des conflits.
Pour éviter cet écueil, la meilleure méthode est de mieux communiquer pour clarifier les choses qui nous posent questions.
Savoir, vaut toujours mieux que supposer !
Le quatrième accord : “Faites toujours de votre mieux”
Faire de son mieux est un juste équilibre à trouver.
Il est propre à chacun.
Il ne s’agit pas de tomber dans la complaisance envers soi-même et dans une sorte de laisser-aller, mais d’être dans l’action avec l’énergie du moment, sans se mettre de pression inutile.
L’idée est de ne pas culpabiliser si l’on atteint pas ses objectifs, mais aussi de ne jamais avoir de regrets, puisque l’on aura fait tout notre possible pour y arriver.
C’est s’autoriser de se tromper et donc d’essayer, et d’accepter de ne pas être parfait.
Cet accord permet de prendre plus de plaisir à faire les choses et de se sentir en accord avec soi-même.
Soyez indulgent envers vous-même, surtout dans les moments de votre vie où vous vous sentez moins bien.
Cette règle vaut aussi dans votre volonté d’appliquer des accords Toltèques !
Don Miguel Ruiz le dit lui-même : « Vous n’avez pas à vous juger, à vous sentir coupable ou à vous punir, si vous n’arrivez pas à respecter ces quatre accords toltèques. Si vous faites de votre mieux, vous vous sentirez bien même en faisant encore des suppositions, même s’il vous arrive encore de réagir de façon personnelle, même si votre parole n’est pas tout le temps impeccable. »
Les accords toltèques nous permettent de prendre conscience du conditionnement provoqué par nos schémas culturels et de nous en affranchir.
Ils sont en quelque sorte une feuille de route qui permet d’évoluer, de s’ouvrir à soi même et au monde sereinement.
Avez-vous lu cet ouvrage fort intéressant ? Vous a-t-il aidé à vous sentir mieux ? Vos commentaires sont toujours les bienvenus.
Le but premier de l’être humain je crois est de devenir la meilleure personne que nous pouvons devenir Ces lectures nous ramènent à l’essentiel de notre être et plus près de l’image de la création. Merci pour ce guide de reflections et d’assurance aussi, car de ce monde rien n’est parfait mais de vouloir l’atteindre est un beau voyage dans notre univers intérieur . Une occasion qu’il faut saisir à tous les moments de notre vie.
Bonsoir.
Je me réjouis de lire ce mail sur les 4 accords Tolteques plus le 5 » Soyez sceptique mais écoutez » . Je suis animatrice en cercles de pardon initiés par Olivier Clerc, le traducteur du livre de Don Miguel Ruiz et suite à sa rencontre avec Miguel. Le 23 août, j’a6une formation avec Olivier sur les 4 accords Tolteques pour les intègrer dans les cercles de pardon, c’est » le jeu des accords Tolteques en cartes. Merci pour toutes vos informations et partages inspirants.
Cordialement.
Nadia Benadda.
Juste un très grand merci d’avoir rappelé cet ouvrage essentiel
Il existe un cinquième accord Toltèque : « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter «
Je viens de terminer le dernier livre de Don Miguel Ruiz « Vivre et mourir selon les Toltèques. »Tout au long de ma lecture, j’avais des souvenirs des livres de Castanéda et de son guide Don Juan. L’art de rêver dont il est question dans les ouvrages des deux auteurs, s’est mieux intégré en compréhension dans ma vie de jour comme de nuit. Quand à l’intégrer en conscience, il y a un grand pas à faire malgré l’idée qu’on a tout ce qui est nécessaire pour vivre d’une façon plus libre.Ces civilisations viennent-elles d’ailleurs pour être dans une conscience si éveillée? Merci… Lire la suite »
N.B. :
Bien évidemment, j’ai lu beaucoup de livres de Don Miguel RUIZ, car cela fait très longtemps que j’ai lu les Accords Toltèques, qui m’ont fortement interpellée, et c’est pour cela que je vous ai donné en commentaire, précédemment, qu’il existe un cinquième Accord…
Et j’essaie souvent de m’y tenir…
Je connais les accords tolteques et je les oublie rapidement.Merci pour ce rappel qui tombe à pic pour moi.
Quand même, Monsieur, vous pourriez faire l’effort de lire ne serait-ce qu’un tout petit résumé de l’enseignement de « FREUD ».
Quel rapport s’il vous plaît ?
Une piqûre de rappel très bienvenue, merci!