Avez-vous tendance à souvent tomber malade en hiver ? Si c’est le cas, je vous conseille de commencer sérieusement à prendre soin de votre système immunitaire.
Vous savez probablement que l’immunité est notre première barrière de défense naturelle contre les agressions extérieures telles que les bactéries, les virus et les toxines.
Mais savez-vous que pour être vraiment efficace, elle doit agir dans tout notre organisme ? Ainsi, de la moelle osseuse, en passant par la peau et le microbiote intestinal, pas un seul organe ne doit être oublié dans ce processus complexe.
Et là, malheureusement, nous ne sommes pas tous égaux… Certains ont une immunité à toute épreuve et semblent n’être jamais malades. Tandis que d’autres ne passent pas un hiver sans rendre visite régulièrement à leur médecin.
Si vous êtes dans cette situation, ne désespérez pas ! Il existe de nombreux outils pour renforcer naturellement votre système immunitaire.
Je ne pourrai pas tous vous les énumérer dans cette lettre, mais j’ai choisi pour vous ceux qui semblent les plus sûrs et efficaces.
L’indispensable vitamine C
Lorsqu’il s’agit de renforcer le système immunitaire, la vitamine C arrive en premier plan.
Elle joue un rôle essentiel dans la production de globules blancs et d’anticorps, ainsi que dans la protection des cellules contre les dommages causés par les radicaux libres.
De nombreuses études ont démontré que la supplémentation en vitamine C réduit la durée et la sévérité des infections respiratoires, tout en conservant une innocuité totale chez les individus en bonne santé.1
C’est donc la première chose que je vous conseillerais en cas d’affections respiratoires à répétition, et même dès les premiers symptômes de la maladie.
Personnellement, lorsque mon corps commence à m’envoyer des signaux d’alerte (gorge qui gratte, nez qui coule, etc.), je me supplémente toutes les heures.
Cela endigue la propagation du virus et me permet quasiment à tous les coups, d’éviter la phase critique qui oblige à prendre des antidouleurs ou pire, à rester cloué au lit.
Concernant la posologie, la capacité d’absorption de notre organisme est vite dépassée et finit par chuter en cas de prise orale de grande quantité de vitamine C. Pour éviter qu’elle ne finisse dans vos urines, je vous conseille donc de prendre régulièrement des petites doses n’excédant pas les 100 mg2.
Et tant qu’à faire, optez pour la forme offrant la meilleure disponibilité. Vous vous en rappelez peut-être, j’en ai parlé le mois dernier : la vitamine C liposomale SUV (pour Small Unilamellar Vesicle).
Vous pouvez utiliser la vitamine C aussi bien ponctuellement (en curatif), qu’en cure d’1 mois renouvelable dans l’année, à titre préventif.
Les seules contre-indications à la prise orale de vitamine C sont l’insuffisance rénale et l’hémochromatose (il s’agit d’une accumulation excessive de fer, c’est assez rare).
Autre atout : les pouvoirs de l’échinacée
Cette plante phare de la médecine traditionnelle amérindienne a gagné en popularité dans le monde de la phytothérapie, en prouvant à de nombreuses reprises son pouvoir immunostimulant.
Plusieurs études ont démontré la capacité de l’échinacée à augmenter la production de globules blancs et stimuler l’activité des macrophages3, ces grosses cellules immunitaires qui assurent votre première ligne de défense contre les infections.
De plus, la plante possède une activité antibactérienne et surtout antivirale4, très utile en cas d’affection hivernale.
Elle s’emploie le plus souvent à titre préventif, sous forme de teinture mère ou d’extrait fluide (vous pouvez alors vous référer au mode d’emploi du fabricant). Notez que la prise orale d’échinacée est à éviter en cas de maladie auto-immune et d’allergie aux Astéracées.
Pour le reste, je vous déconseillerai juste d’utiliser l’échinacée en continu sur de longues périodes, car elle risque alors de provoquer l’effet inverse à celui recherché, en stimulant trop fortement le système immunitaire.
Tenez-vous-en plutôt à des cures séquentielles de 1 à 2 semaines par mois tout au plus, durant l’hiver.
Sur de courtes périodes également : les bienfaits de la propolis
La propolis est une substance produite par les abeilles à partir de résines végétales issues des bourgeons (peuplier, saule, aulne, etc.) et des écorces de résineux (pins, épicéa, etc.).
Ces dernières l’utilisent pour sceller et protéger la ruche, contre les infections et les éventuels parasites.
Le profil nutritionnel de la propolis est intéressant par sa composition riche et variée en antioxydants, vitamines et oligoéléments. Elle renferme également une petite fraction des huiles essentielles des plantes dont elle est issue.
Autant de composés qui la rendent à la fois antibactérienne, antifongique, antivirale, anti-inflammatoire5 et tonique. Tout ceci en fait une alliée de choix pour renforcer un système immunitaire affaibli.
De nombreuses formes existent dans le commerce : teinture mère, gommes à mâcher, spray buccal, etc. à vous de choisir ce qui vous semble être le plus pratique.
Tout comme l’échinacée, la propolis est à employer plutôt sur de courtes périodes, ne dépassant pas 2 à 3 semaines consécutives.
Et bien sûr, la prise de propolis n’est pas recommandée si vous êtes allergique au pollen, aux produits de la ruche ou aux huiles essentielles.
Enfin, le rôle insoupçonné des probiotiques
Cela vous paraîtra peut-être étrange, mais votre immunité est intimement liée à la santé de votre microbiote intestinal.
En pratique, la chose est parfaitement compréhensible lorsque l’on admet (étude à l’appui) que le microbiote intestinal joue un rôle fondamental dans le développement, l’éducation et la fonctionnalité du système immunitaire6, et ce dès la prime enfance.
D’ailleurs, ce fameux microbiote pèse en moyenne 1,5 kg ce qui en fait l’un des « organes » les plus lourds du corps humain. Rien que ça !
Il apparaît tout de suite plus évident qu’il vaut mieux dorloter ce réseau complexe de bactéries, virus et levures, si l’on veut espérer conserver durablement une bonne santé.
Cela passe tout d’abord par une alimentation appropriée, riche en prébiotiques (inuline) et en produits fermentés (kéfir, kombucha, etc.).
Mais parfois cela ne suffit pas, et il est alors nécessaire de faire une cure de probiotiques au moins une fois par an pour réensemencer votre flore, facilement mise à mal par la malbouffe et les antibiotiques.
Cela est d’autant plus vrai si vous êtes sujet aux infections urinaires à répétition, qui sont le fruit d’une contamination endogène, le plus souvent due à des bactéries Escherichia coli.
Si c’est votre cas, n’hésitez pas à prendre des compléments dosés en milliards d’unités, de préférence le matin à jeun et au moins 20 minutes avant votre repas.
Vous voilà maintenant armés pour faire face aux nombreux virus qui rôdent en cette période de l’année.
Néanmoins, je me permets de vous rappeler ceci : tous les compléments du monde seront inefficaces, si vous n’agissez pas avant tout sur votre hygiène de vie.
Car une bonne santé passe forcément par une alimentation équilibrée et un sommeil de qualité. Sans oublier l’activité physique régulière, et l’évitement du stress, premier perturbateur de nos défenses immunitaires.
À vous de prendre dès aujourd’hui les mesures qui s’imposent !
Connaissiez-vous ces plantes ? N’hésitez pas à le partager en commentaire.
Je suis sous hormonothérapie pour 5 ans pour un cancer du sein.Pouvez-vous me dire si je peux prendre du propolis et de l’echinacee ? Ou est ce que c’est contre indiqué pour les cancer hormono dependant.
Merci d’avance pour ces précisions.
Merci pour ces précieux conseils. Pour ma part je prends aussi du zinc et de la vitamine D3 pendant la période hivernale.
Bonne santé naturelle.